Les 50 ans du 25e RGA – Un régiment de génie

Depuis sa création en 1972, le « 25 » est resté fidèle à sa devise : « Par la terre pour les airs ». Présidée par le général Laurent Lherbette, commandant des Forces aériennes, la cérémonie a aussi été l’occasion de remettre la médaille de l’Aéronautique au drapeau du régiment, une distinction qui atteste de ses remarquables états de service.

Le génie de l’air, aujourd’hui dédié à l’appui au déploiement des forces aériennes en opérations, a vu le jour en 1949. Le besoin croissant de terrains d’aviation en Indochine, en Afrique du Nord ou en Afrique sub-saharienne, le développement de la puissance nucléaire française, les évolutions successives du maillage territorial et des commandements organiques, ont imposé aux sapeurs de l’air une grande mobilité et de nombreuses réorganisations.

Dans son histoire, le 25e RGA a participé aux opérations Manta, Epervier et au détachement logistique de la division Daguet au Koweït. Il a aussi été déployé au Kirghizistan puis au Tadjikistan, en Bosnie Herzégovine sous mandat de l’Organisation des Nations unies (ONU). Il a par ailleurs pris part aux opérations Serval et Sangaris. Aujourd’hui, près de 130 sapeurs du 25e RGA participent aux opérations Barkhane et Chammal, relevés tous les quatre mois par 130 autres sapeurs du régiment.

La réfection de terrains sommaires sur des sites isolés, comme l’emblématique fort de Madama au nord du Niger, constitue le cœur de métier des « soldats de l’air » du régiment. En 2016, le 25e RGA a notamment réalisé d’importants travaux sur les aires aéronautiques en Jordanie, sur la base aérienne projetée H5. Aujourd’hui, il continue à assurer l’homologation de terrains sommaires sur le territoire national ainsi que sur les théâtres d’opérations. Intégré en première ligne comme module d’appui aux opérations spéciales (MAOS), il contribue largement à la force de frappe des armées françaises, permettant à leurs aéronefs et à leurs commandos de s’infiltrer au cœur des conflits.