07/07/2022
Le 14 Juillet prochain, le commandant Ronan, chef pilote à l’escadron de transport 1/61 « Touraine » défilera au-dessus des Champs-Élysées pour la fête nationale. Portrait.
« Cet événement est particulier pour moi. J’ai grandi à Paris. Lorsque j’étais petit, je regardais passer les avions au-dessus de ma tête ce jour-là », indique-t-il. Le commandant Ronan survolera la célèbre avenue parisienne aux côtés d’un A330 de l’escadron de transport 3/60 de l’ « Esterel ». Ces deux aéronefs ont participé en août 2021 à l’évacuation de ressortissants en Afghanistan lors de l’opération Apagan.
Avant de défiler pour le 14 Juillet, le commandant Ronan est passé par l’École des pupilles de l’air pour ses classes préparatoires. Sa promotion est parrainée par l’escadron de transport 3/61 « Poitou ». Si sa vision de l’armée de l’Air et de l’Espace à l’époque repose principalement sur l’aviation de chasse, ce parrainage est un déclic. Il sait alors qu’il deviendra pilote de transport.
Il réalise un parcours classique de 2009 à 2012 à l’École de l’air. Là-bas, il passe la Private pilote Licence (licence de pilote privé) sur TB-10. Il s’envole également six mois aux États-Unis en échange avec l’École de l’air américaine : l’US Air Force Academy. En 2013, il entame sa formation en vol à Cognac. En 2014, le commandant Ronan passe une année sur Xingu et apprend le métier de pilote de transport militaire avec l’obtention à la fin de sa formation du macaron de pilote de transport. En 2015, il est affecté directement au « Touraine ».
Jusqu’en 2019, le commandant Ronan gravit les échelons : copilote, puis commandant de bord avant de devenir instructeur. Entre les missions et les qualifications, il participe à l’opération Sentinelle en tant que chef du détachement air, il encadre une soixante de militaires.
Le 16 août 2021, le commandant Ronan décollait d’Orléans vers les Émirats arabes unis (EAU). Le lendemain, il commençait les rotations de Kaboul vers la BA 104 aux EAU pour l’évacuation des ressortissants aux côtés des équipages du C-130. « C’était vraiment une expérience exceptionnelle avec un engagement intense. Cette mission était faite pour l’A400M Atlas, avec un emport maximum de ses capacités et de vraies problématiques de performances. C’est la première fois que nous mettions en œuvre le système d’autoprotection de l’avion avec l’arrivée sous jumelle de vision nocturne. »
