Un groupe de commandos des forces spéciales air, avant l'atterrissage d'un Caracal dans le ciel.

Athena 2022 : le rendez-vous des forces spéciales air

04/05/2022

Du 2 au 13 mai, l'exercice Athena 2022, rendez-vous majeur des forces spéciales air se tient depuis la base aérienne 120 de Cazaux. Le but : poursuivre la préparation au combat de haute intensité.

Les sacs sont posés, les briefings sont prêts, tous sont parés à décoller, l’exercice Athena 2022 peut commencer. Du 2 au 13 mai, le rendez-vous majeur des forces spéciales air se tient depuis la base aérienne 120 de Cazaux. Le leitmotiv de cette édition : poursuivre la préparation au combat de haute intensité grâce à un exercice sur-mesure, répondant aux besoins d’entraînement des unités présentes.

Pendant deux semaines, les commandos, équipages et le poste de commandement (PC) de la Task Force vont s’entraîner jour et nuit pour se préparer à affronter un ennemi à armes égales. En s’adressant aux participants, le général Aubé, commandant la brigade des forces spéciales air précise : « L’exercice Athena prépare vos prochains départs en mission. Il permet de vous qualifier ou maintenir votre qualification et assure que nous soyons à la hauteur de nos engagements présents et futurs ».  

L’objectif majeur de la Task Force Athena : l’entrée en premier par la prise d’un aérodrome aux mains de l’ennemi. Pendant les prochains jours, les détachements vont préparer ce raid de grande ampleur, en gagnant du terrain et en s’appuyant sur le renseignement récolté au fil des missions, afin de solidifier leur offensive finale, qui repose sur deux ingrédients secrets : la discrétion et la fulgurance.

Dans le cockpit de l'escadron de transport "Poitou".
Dans le cockpit de l'escadron de transport "Poitou".

 

Un exercice fédérateur

Sur place, les détachements des forces spéciales air, commandos parachutistes de l’air n°10 et n°30 et des escadrons d’hélicoptères « Pyrénées » et de transport « Poitou » sont sur le pied de guerre. À leurs côtés sont présents le 25ème régiment du génie de l’air (RGA), le centre air de saut en vol (CASV), l’escadre aérienne de commandement et de conduite projetable (EAC2P), l’escadre aérienne d’appui aux opérations (EAAO) et la section d’intervention nucléaire, radiologique, biologique et chimique (SI-NRBC) des pompiers de l’air – composant des modules d’appui aux opérations spéciales (MAOS). L’escadron de chasse 2/30 « Normandie-Niemen », l’escadron électronique aéroporté 1/54 « Dunkerque » et l’escadron de drones 1/33 « Belfort », unités référentes, apportent quant à elles des capacités uniques en appui des forces spéciales.

Athena témoigne aussi d’une ambition interarmées et internationale. Le 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine (1er RPIMa), le 4ème régiment d’hélicoptères des forces spéciales (4ème RHFS) ainsi qu’un groupe de commandos marine ont été déployés. Enfin, au cœur des échanges interalliés sont aussi intégrés un MC130J américain du 67th special operations squadron (SOS) et un détachement de forces spéciales de l’armée de l’air espagnole composé d’un groupe commando de l’EZAPAC ainsi qu’un Casa CN295 de la 35 ALA.

Cet exercice prépare et certifie les officiers des Forces Spéciales Air à leurs responsabilités de commandement au sein de l’état-major interarmées de la Task Force en vue de leurs prochains engagements.

 

Un mécanicien navigant voit le soleil se coucher derrière l'aéronef.
Pas de répit pour les forces spéciales qui s'entraînent de jour comme de nuit.