Véhicule des pompiers de l'air

Interview - Caporal Alejandra

21/07/2022

Affectée comme pompier de l’air sur la base aérienne 120 de Cazaux depuis 2020, le caporal Alejandra est déployée, depuis presque dix jours, sur les incendies ravageant la Gironde.

Pourquoi êtes-vous déployée aujourd’hui sur cet incendie ?

Si la spécificité des pompiers de l’air est d’agir sur des feux aéronautiques, directement sur des aéronefs militaires donc, nous répondons aujourd’hui présents pour aider nos collègues civils. Des milliers d’hectares de forêt brûlent, être ici était une évidence pour moi. Il y a quelques jours les flammes sont arrivées aux portes de la base aérienne de Cazaux, nous avons ainsi tout fait pour les endiguer, pour ne pas impacter le matériel opérationnel qui y loge.

Portrait du caporal Alejandra
Portrait du caporal Alejandra, pompier de l'air.

Premier incendie d’une telle ampleur pour vous ?

Étant relativement jeune en service, ces incendies sont une première pour moi. Je combats depuis dix jours mes premières flammes, et je dois dire que c’est assez impressionnant. Je me sens évidemment utile de pouvoir aider à contrôler cette situation difficile. Nous, pompiers de l’air, sommes imbriqués dans un dispositif rassemblant 2 000 soldats du feu, avec beaucoup de coopérations interbrigades.

 

Sur quelle machine travaillez-vous ?

J’opère, avec mon binôme, sur un véhicule mousse aérodrome (VMA). On envoie différents agents extincteurs, qui sont de l’eau et de la mousse, directement sur les zones qui brûlent. L’objectif est d’empêcher toute reprise de feu, pour éviter aux incendies de repartir de plus belle.