Portrait : le sergent Ophélie, mécanicienne de maintenance sur la BA 273

Âgée de 25 ans, le sergent Ophélie décroche initialement un baccalauréat professionnel restauration, puis un CAP carrosserie. Après ces réussites, elle s'aperçoit cependant qu'aucune des opportunités qui se présentaient à elle ne correspondaient à ses aspirations. « Ayant eu des membres de ma famille dans l’armée de l’Air et de l’Espace, ils m’ont poussé à me renseigner et c’est ce que j’ai fait. Je me suis rendue au Centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) en février 2020 afin de collecter des informations et ma décision a été rapide. L’armée de l’Air et de l’Espace m’a proposé une formation mécanique auto et industrielle sanctionnée par un diplôme. »

Sa candidature est acceptée après avoir passé avec succès les tests d’entrée, débouchant sur un contrat d’engagement initial de cinq ans. Le sergent Ophélie part ensuite faire sa formation militaire à Rochefort en mai 2020, où, pendant huit semaines, elle apprend d’abord les fondamentaux du militaire. Elle commente : « J’ai suivi cette formation militaire qui est une étape incontournable à passer où l’on consolide valeurs, esprit d’équipe et condition physique ! S’ensuivit une formation d’électrotechnicien de six semaines à Rochefort, puis six mois aux Écoles militaires de Bourges pour la spécialité mécanique hydraulique. »

Sa formation se poursuit directement au sein de son unité d’affectation, le GAT (Groupe des ateliers techniques) de la BA 273 de Romorantin, avec une période de parrainage de six mois, une expérience qu'elle perçoit comme enrichissante : « On travaille essentiellement sur les vérins hydrauliques pour la maintenance, la réparation et le contrôle, en particulier sur la maintenance d’environnement aéronautique, de tout ce qui peut graviter autour de l’avion. Les personnels du GAT ont des métiers diversifiés et spécialisés, ce qui va me permettre de m’ouvrir à d’autres champs de compétences. »

Ophélie a trouvé dans cette affectation une réponse satisfaisante à ses aspirations personnelles et professionnelles : « Le travail et les missions sont diversifiés. Mais il ne faut pas oublier que je suis militaire, je participe donc aux permanences, aux tours de garde, aux cérémonies, et je me suis également portée volontaire pour partir en OPEX. J’aimerais découvrir de nouvelles choses, voir une autre façon de travailler. » C’est notamment dans ce même esprit qu’elle a souhaité participer à l’opération Sentinelle, où elle est devenue chef de trinôme en février 2022. Ce volontarisme provient également de son désir de se mettre au service de la sécurité de ses concitoyens. « Aujourd’hui, je suis fière d’être militaire et de servir mon pays tout en exerçant un beau métier ! », conclut l’aviatrice.