L’armée de l’Air et de l’Espace déployée au profit des JO de Paris 2024

08/08/2021

Le 8 août 2021, la Patrouille de France survolera la capitale française à l’occasion du lancement de la campagne des Jeux olympiques de Paris 2024. Parallèlement, l'AAE réalisera un DPSA. 

À l’occasion du lancement de la campagne des Jeux olympiques (JO) de Paris 2024, les Alphajet de la Patrouille acrobatique de France (PAF) survoleront la capitale française le 8 août 2021. L’équipe de présentation réalisera deux survols de Paris. Conjointement, un drapeau géant sera déployé sur la tour Eiffel.

Vignette

Dans le même temps, l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) mettra à disposition deux hélicoptères et du personnel chargé de la captation d’images. La prestation de la Patrouille de France sera valorisée au travers de la communication réalisée en direct, lors de la cérémonie. Ainsi, les hélicoptères déployés seront équipés afin de permettre l’installation et la mise en œuvre d’une caméra de la société AMP Visual. Le 8 août comme lors des JO, l’AAE sera à l’initiative de la sécurité aérienne.

Un survol fort en symbolique

La participation de la Patrouille de France à la « Handover Ceremony » (cérémonie de passation, Ndlr) sera le symbole de l’élégance et de la virtuosité, dans le ciel de Paris.

La Patrouille de France symbolise l’excellence à la française.    Créée en 1953 et stationnée sur la base aérienne (BA) 701 de Salon-de-Provence, la PAF est l’Ambassadrice la plus emblématique de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE). Elle reflète l’engagement des Aviateurs dans l’accomplissement de leurs missions quotidiennes et l’excellence de l’industrie aéronautique française. Les démonstrations de la PAF sont l’occasion d’illustrer l’exigence nécessaire aux missions opérationnelles de l’AAE, tout en soulignant l’importance de l’esprit d’équipe au sein de la formation. La synchronisation entre les pilotes doit être parfaite.

La captation de la prestation de la Patrouille de France sera assurée dans les meilleures conditions possibles, grâce au concours de deux hélicoptères Fennec de l’armée de l’Air et de l’Espace.

Les Aviateurs au cœur du dispositif de sécurité

À l’occasion des Jeux olympiques de Paris 2024, des dispositifs particuliers de sûreté aérienne (DPSA) seront mis en œuvre par l’armée de l’Air et de l’Espace. Dispositifs exceptionnels inscrits dans le cadre de la posture permanente de sûreté aérienne (PPS-A), ils sont activés par le Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) sur demande du Premier ministre. Cette mise en place contribue au renforcement de la protection d’événements sensibles. Un DPSA est destiné à prévenir tout acte malveillant depuis les airs, qu’il soit d’origine terroriste, militaire ou encore contestataire, et ce en formant une bulle de protection qui comprend une zone interdite au sein de laquelle aucun aéronef ne peut pénétrer, et une seconde zone, dite « réglementée », dont l’accès est contrôlé et soumis à autorisation. Pour assurer la sûreté aérienne, l’AAE peut compter sur un appareil multirôle : l’hélicoptère Fennec.

Hélicoptère biturbine léger, entré en service au sein de l’AAE en 1990, le Fennec est au premier plan de la défense aérienne française auprès des avions de chasse Rafale et Mirage 2000. Depuis plus de 30 ans, il se révèle être indispensable à la mission de sûreté aérienne. À ce titre, il participe activement à la protection du territoire national par la mise en œuvre des mesures actives de sûreté aérienne (MASA).  

L’aéronef occupe une place de choix dans la posture permanente de sûreté aérienne (PPS-A), dispositif qui permet de garantir en permanence la protection des citoyens et des intérêts de la France, 24 heures sur 24, 365 jours par an… De façon plus ponctuelle, les hélicoptères Fennec sont aussi mobilisés dans le cadre de dispositifs particuliers de sûreté aérienne (DPSA) et garantissent ainsi la sécurisation de véritables « bulles de protection » qui sont mises en place lors d’événements majeurs.

Pour parachever l’important dispositif de sécurisation des Jeux olympiques de Paris, le savoir-faire de l’armée de l’Air et de l’Espace sera aussi mobilisé dans le domaine spatial. En adoptant la dénomination officielle d’armée de l’Air et de l’Espace en septembre 2020, cette dernière est venue acter la montée en puissance de son Commandement de l’espace (CDE) inauguré un an plus tôt et qui met en œuvre la politique spatiale militaire à travers trois grandes missions : le renforcement des usages militaires actuels, l’extension des capacités de connaissance de la situation spatiale, et le développement d’une capacité d’action dans l’espace.

Le CDE concourt directement à la protection des satellites de télécommunication qui permettront, entre autres, de partager en direct les épreuves des Jeux olympiques 2024 de Paris vers les quatre coins du monde.

L’armée de l’Air et de l’Espace : une force aux multiples capacités de puissance et de projection

En participant à la sécurisation des Jeux olympiques de Paris 2024 et, par là même, à leur bon déroulement, l’armée de l’Air et de l’Espace démontre qu’elle est une force globale, dotée de capacités rares et multiples pour répondre aux défis sans cesse renouvelés d’une menace en constante évolution. Au total, ce sont plus de 40 000 femmes et hommes engagés en permanence pour remplir ces missions. Un engagement de chaque instant rendu possible également par les moyens techniques et logistiques modernes dont dispose l’armée de l’Air et de l’Espace, qui décuplent les facultés des forces aériennes françaises. Parmi ces facultés, la possibilité d’agir vite et loin. Grâce à l’avion multirôle de ravitaillement en vol et de transport A330 Phénix, l’armée de l’Air et de l’Espace pourra, dès 2023, projeter un escadron de vingt Rafale à 20 000 kilomètres de leurs bases aériennes sises à Saint-Dizier et Mont-de-Marsan. Un objectif en bonne voie, puisqu’en juin dernier, en amont des missions Heifara et Wakea, trois Rafale, deux avions multirôles de ravitaillement en vol et de transport A330 Phénix et deux A400M Atlas ont réalisé une projection de puissance vers la Polynésie française, en parcourant 17 000 kilomètres en 39 heures.