La BA 125 au cœur de l’opération Apagan

Réactivité et adaptabilité sont les mots qui caractérisent l’implication des Aviateurs de la BA 125 dans l’opération Apagan. Les aéronefs et Aviateurs de la BA 125 ont opéré dans la planification, la mise en place, la coordination du pont aérien entre la base aérienne 104 aux Émirats arabes unis et la France.

Dès les premières 24 heures, la base aérienne a mis en œuvre deux A330 Phénix de l’escadron de ravitaillement en vol et transport stratégiques (ERVTS) 1/31 « Bretagne » pour appuyer les boucles arrières entre Abou Dabi et Paris

Deux personnels de l’escadron de transit d’accueil aérien (ETAA) sont également intervenus pour favoriser la logistique aux Émirats arabes unis. Dans les jours suivants, une quinzaine d’Aviateurs de l’escadron de protection (EP) ont également été envoyés pour renforcer la sécurité. « Sur place, il a fallu faire preuve d’adaptabilité face à une situation dégradée mais empreinte d’émotions au contact de la population civile. Nous accompagnions des enfants, des familles. Malgré la barrière de la langue, leur espoir renforçait notre motivation », confie le caporal-chef Étienne de l’ETAA.

Une pleine mobilisation des moyens de la BA 125

Au total, huit équipages, quinze fusiliers commandos et deux logisticiens de la BA 125 ont contribué à cette opération. « L’ensemble des capacités de l’A330 Phénix ont largement été exploitées et ont permis une rapide mise en place du pont aérien », souligne le lieutenant-colonel Aurélien, commandant l’ERVTS. À bord, les agents sécurité cabine (ASC) ont veillé en coordination avec les médecins sur ces familles « éprouvées par les conditions de ce départ précipité mais soulagées de cette prise en charge par les armées ».