CESA : un atelier sur la place de l’intelligence artificielle au sein de l’AAE

Ce mardi 19 octobre, l’École Militaire a accueilli des ateliers de réflexion du CESA et de l’AFSIM sur « la place de l’intelligence artificielle dans la simulation au profit de la puissance aérospatiale ». Modérés par Mme Tsiporah Fried, conseiller principal en prospective et stratégie militaire à l’état-major des Armées et articulés autour de deux tables rondes, les ateliers ont été animés par des experts civils et militaires.

La simulation dopée à l’intelligence artificielle (IA) est aujourd’hui devenue un outil incontournable. À l’occasion, les ateliers de réflexion ont défini les futurs défis liés à cette nouvelle problématique. Ainsi, plusieurs sujets comme la politique de gouvernance des données, les capacités de stockage et de partage, les réseaux permettant les interconnexions, les ressources humaines et le cadre éthique du ministère, ont été abordés.

Le CESA s’interroge aujourd’hui sur la définition des nouveaux besoins de l’armée de l’Air et de l’Espace

Aujourd’hui, le combat multidomaine couvre les milieux air, terre et mer, mais aussi l’espace, le cyberespace, le spectre électromagnétique et la sphère informationnelle. Ainsi, la simulation dopée à l’IA pourrait être la clé pour intégrer ces sept milieux dans les modes d’intervention de nos forces.

Le général d’armée aérienne Éric Autellet, major-général des armées (MGA), précise que « la simulation, c’est se tromper pour de vrai et mourir pour de faux ». Le fait de pouvoir se tromper lors de la simulation est utile, car le Wargaming permet à l’individu d’apprendre de ses erreurs. La vertu exploratoire de la simulation est sans limites et favorise l’audace et la prise de risque. Cependant, rien ne remplace jamais les conditions réelles de l’entraînement. Le débat reste ouvert…

Des ateliers innovants à suivre et à redécouvrir en rediffusion sur la chaîne YouTube de l’AAE: https://www.youtube.com/watch?v=EOozztk1kkA