La campagne de tir défense sol-air a débuté sur l’île du Levant

05/10/2021

L’île du Levant accueille actuellement la campagne de tir sol-air de la brigade aérienne du contrôle de l'espace.

Pendant près de trois semaines, les 125 militaires de l’escadron de défense sol-air (EDSA) d’Istres, escadron « leader », d’Avord, escadron « participant », et de l’escadre aérienne de commandement et de conduite projetable (EAC2P) d’Évreux, vont mettre en œuvre leurs systèmes d’armes sol-air moyenne portée (SAMP) Mamba avec un objectif en tête : effectuer un tir de deux missiles Aster 30.

La campagne de tir, organisée en partenariat avec la Direction générale de l’armement (DGA), représente le rendez-vous incontournable des différents escadrons de défense sol-air, dans le cadre de leur préparation opérationnelle. Elle permet à l’état-major de contrôler l’état opérationnel des différentes unités participantes.

« Les tirs demandent aux opérateurs une parfaite connaissance des capacités des systèmes d'armes et de leurs munitions, indique le commandant Nicolas, chef de l’EDSA d’Istres. Ils visent à entraîner le personnel à la coordination des systèmes d'armes moyenne portée et à l'engagement des cibles évoluant aux limites du domaine d'emploi des systèmes d'armes », ajoute-t-il. À l’issue de la campagne, les escadrons repartent avec une validation opérationnelle de deux ans.

Le volet lutte antidrones (LAD) est intégré, pour la première fois, dans une campagne sol-air. Face à la menace grandissante des minidrones « ennemis » en France, comme en opérations extérieures, une parfaite maîtrise des moyens de neutralisation de ces aéronefs est nécessaire.

Rappelons qu’un dispositif LAD est « systématiquement déployé, depuis quelques années maintenant, lors d’évènements majeurs organisés sur le territoire national, lorsqu’une bulle de protection aérienne est requise », explique le lieutenant-colonel Lionel, directeur de la campagne de tir.

Experts dans le domaine de la lutte antidrones depuis 2015, les opérateurs de défense sol-air utiliseront les brouilleurs et fusils à pompe dans le cadre d’un exercice simulant l’intrusion d’un drone ennemi sur l’emprise. L’occasion de réviser leurs techniques de détection, d’identification et de neutralisation de la menace, dans un environnement côtier particulier. Le tout dans l’optique d’être opérationnels et prêts à mettre en œuvre les différents outils dans un contexte bien réel.

 

125 militaires ont été déployés pendant trois semaines

Les opérations étaient coordonnées par le CMD3D

Les opérateurs ont validé leur qualification opérationnelle