Aviateur et athlète : portrait du sergent Julien

31/01/2022

De nombreux Aviateurs conjuguent leur engagement militaire avec un engagement sportif. Portrait du sergent Julien, mécanicien au sein de la base aérienne (BA) 702 « Capitaine Georges Madon ».

Originaire de Bretagne, le sergent Julien rejoint dès sa majorité l’armée de l’Air et de l’Espace. Après son passage en école militaire à Rochefort, c’est au sein de l’escadron de soutien technique aéronautique (ESTA) d’Avord que débute son engagement en qualité de technicien spécialisé « mécanicien vecteur » sur Awacs.  En parallèle, ce jeune aviateur entretient ses appétences pour la course à pieds ; discipline qu’il exerce depuis son enfance.

Pourquoi avez-vous choisi l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) pour votre engagement ?

« Dès mon plus jeune âge j’ai “accroché” avec le monde aérien. D’ailleurs, j’ai eu la chance d’évoluer dans un établissement scolaire dans lequel j’ai pu prendre une option aéronautique qui m’a permis d’avoir de bons prérequis. De plus, je cherchais un métier qui me permettrait d’entretenir ma condition physique, et l’AAE me proposait ces options. »

Quel lien faites-vous entre l’armée de l’Air et de l’Espace et votre sport ?

« Je retrouve des valeurs communes entre l’Aviateur et l’athlète. La condition de militaire nous pousse à toujours nous surpasser, à être disciplinés. Je retrouve également la cohésion d’équipe très présente chez les coureurs. On pourrait croire que la course est un sport individuel, mais lorsqu’on la pratique en club, c’est autre chose. On se motive, on se soutient, et notre performance est importante pour le résultat du groupe. »

Quelles ont été vos dernières performances ?

« Dernièrement, j’ai participé pour la seconde fois au Championnat du Cher de cross, que j’ai remporté. Je me suis aussi placé en deuxième position au National Air à Luxeuil en 2021 en plus d’avoir participé trois fois au Championnat de France militaire avec de très bonnes performances. Par ailleurs, lors de ma deuxième participation à cette compétition nationale, j’ai franchi la ligne d’arrivée en 42e position sur un classement de plus de 100 participants, avec 40° de fièvre ! »

Comment trouvez-vous l’équilibre entre le travail et le sport ?

« C’est essentiellement sur mes pauses que je fais mes entraînements, et aussi au sein de mon club. En effet, le caractère opérationnel de mon travail dirige la majeure partie de mon agenda. Néanmoins, j’arrive de temps en temps à jouer avec les amplitudes horaires pour parfaire ma condition physique comme l’exige notre métier. L’athlétisme est une passion, certes, mais je priorise avant tout la mission ! »

C’est donc avec passion que Julien poursuit son engagement au sein de la BA 702 où ses valeurs d’athlète et de mécanicien sont reconnues.

Le sergent Julien exerce au sein de la BA 702

Le sergent conjugue son engagement militaire et sa passion