les deux mécaniciens posent devant l'avion

« EART 2022-2 » : Rencontre avec les mécaniciens du MRTT

26/10/2022

Les sergents Alban et Jordan, tous les deux mécaniciens sur l’A330 Phénix MRTT, sont déployés sur l’exercice interallié de tankers « EART 2022-2 » à Lanzarote, aux îles Canaries.

Tous les deux issus d’une formation en aéronautique, le sergent Alban et le sergent Jordan sont affectés sur la base aérienne (BA) 125 d’Istres-Le Tubé. « J’ai commencé sur le C-135 avant de basculer en tant que mécanicien vecteur sur l’A330 MRTT », confie le sergent Alban. « Contrairement à mon camarade, je suis mécanicien avionique sur MRTT », précise le sergent Jordan. Sous les ordres du capitaine Romain, les douze mécaniciens déployés sur l’exercice se relaient tous les jours (avant le décollage et après l’atterrissage) pour le maintien opérationnel de l’avion. « Notre avion doit pouvoir être en capacité de décoller à tout moment et en tout lieu : nous lui donnons du potentiel pour le maintenir en ligne de vol », précise le sergent Alban.

Les mécaniciens connaissent les avions sur lesquels ils travaillent et les équipages leur font confiance, « lorsque les pilotes arrivent, nous leur présentons l’avion pour qu’ils prennent conscience des potentielles anomalies tolérées », explique le sergent Alban. « Quand l’avion termine sa mission, les pilotes nous font le debrief du vol. Par exemple, si au décollage ils voient des oiseaux, ils vont nous le préciser pour que l’on soit plus vigilant sur les moteurs en cas de collision volatile », relève le sergent Jordan. Sur l’A330 MRTT, les mécaniciens peuvent avoir un visuel global des pannes grâce à l’Onboard Maintenance System (OMS), un logiciel de maintenance intégré permettant d’avoir les informations sur l’état de l’avion, mais les tours avions sont essentiels pour déceler des anomalies au visuel, à l’ouïe… « S’il y a une panne, nous possédons des pièces de rechange prises au départ de la mission pour dépanner l’avion. » Au gré des missions prévues entre les exercices « EART 2022-2 » et « Sirio 2022 », les quantités de carburant à injecter varient selon la zone de mission, le temps de vol ou le nombre d’avions à ravitailler, « nous ravitaillons l’avion en carburant après chaque atterrissage puis nous faisons un complément le lendemain, pour le départ en mission », conclut le sergent Alban.

le sergent Jordan et le sergent Alban sur l'aéronef

Des mécaniciens à l'œuvre sur l'A330 Phénix

trois Aviateurs en plein travail, au pieds de l'avion

un travail collectif

Les deux sergents travaillent sur la perche de ravitaillement

Travail minutieux sur le panier de ravitaillement

portait du sergent Alban

Portait du sergent Jordan

portait du sergent Jordan

portait du sergent Alban

Vue d'ensemble sur le travail sur A330 MRTT

Vue d'ensemble sur le travail sur A330 MRTT