Escadron des systèmes d’information opérationnels et de cyberdéfense (ESIOC) 62.430

ESIOC : Portrait du sergent Axel

13/09/2022

Immersion dans l’Escadron des systèmes d’information opérationnels et de cyberdéfense (ESIOC) 62.430, avec le portrait du sergent Axel, militaire au sein du département « cyberdéfense ».

D’abord diplômé d’un baccalauréat « sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D) » et d’un certificat d’aptitude militaire (CAM), le sergent Axel a ensuite été élève technicien (arpète) entre 2018 et 2020, sur la base aérienne (BA) 722 de Saintes, au sein de l’École d’enseignement technique de l’armée de l’Air et de l’Espace (EETAAE). Il a ensuite intégré l’École de formation des sous-officiers de l’AAE (EFSOAAE) sur la base école 721 de Rochefort, avant de rejoindre l’ESIOC en 2021, en tant qu’administrateur de sécurité. « Mes motivations étaient d’avoir un cadre de vie plus rigoureux et un but à la fin de mon parcours scolaire, ce qui n’était pas le cas lorsque j’étais dans le civil. J’étais également motivé à découvrir une autre façon d’apprendre », indiquait le sergent Axel au sujet de son engagement dans l’AAE.

Désormais en poste sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, le sergent Axel a pour rôle d’installer, de déployer et d’administrer la solution de supervision de sécurité développée au sein de l’Escadron des systèmes d’information opérationnels et de cyberdéfense, sur les différents systèmes d’information « métiers de l’armée de l’Air et de l’Espace ». Fort d’une formation de qualité, témoin de l’excellence et des capacités d’innovation de l’AAE, le sergent Axel a participé à deux opérations sur le sol français (OPINT). L’une dans le cadre du dispositif particulier de sûreté aérienne de la présidence française du Conseil de l’Union européenne (DPSA PFUE) à Strasbourg, et la seconde dans le dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) de la cérémonie du 14 Juillet à Paris. « Ma mission était de déployer nos sondes de supervision de sécurité, en partenariat avec l’EAC2P d’Évreux », précisait le sergent Axel, indiquant la force de coopération et la parfaite articulation entre les différents moyens de l’AAE dans le cyberespace.

Le sergent Axel, militaire au sein de l'ESIOC
Portrait du sergent Axel.
Portrait du sergent Axel.

Âgé de 21 ans et fils de deux militaires à la retraite, le sergent Axel a souligné des valeurs importantes véhiculées dans l’ESIOC, et plus largement au sein de l’armée de l’Air et de l’Espace : « Pour moi, la cohésion, la communication et lentraide, sont les valeurs qui aident plus que tout à avancer rapidement dans nos missions ». Conscient du rôle grandissant du cyberespace dans les conflits du XXIe siècle, le sergent Axel ajoutait : « Toutes les infrastructures et organismes vitaux sont connectés, et il est aujourd’hui parfois plus simple de déstabiliser un pays par la voie de linformatique, que par la voie de la guerre traditionnelle. Il faut donc se préparer à cela, et être vigilant. Je finirais par dire que tout le monde à son niveau est acteur de la cyberdéfense, faire attention de ne pas ouvrir de mail de phishing, cela peut paraître trivial mais cest déjà faire de la cyberdéfense ».

Comme le sergent Axel, il est possible d’intégrer l’ESIOC, via un large panel de métiers de l’informatique, du système aux réseaux, en passant par le développement. Tous ces métiers, parmi lesquels le rôle essentiel du sergent Axel, font la force et l’excellence de l’ESIOC, vivier de l’expertise et de l’innovation de l’armée de l’Air et de l’Espace dans le cyberespace.

L'Escadron des systèmes d’information opérationnels et de cyberdéfense (ESIOC) 62.430.
L'Escadron des systèmes d’information opérationnels et de cyberdéfense (ESIOC) 62.430.
Recrutement

L’ESIOC recrute ! Le recrutement cible des spécialistes animés par la passion du numérique et le sens du service, qui trouveront dans l’unité un cadre propice à leur progression dans un milieu opérationnel. Tous les statuts sont présents au sein de l’ESIOC : sous-officiers, officiers (de carrière, sous contrat, commissionnés ou de réserve), civils de la défense, apprentis en alternance, stagiaires, militaires du rang techniciens. L’ESIOC recherche aujourd’hui activement des ingénieurs et développeurs, formés aux nouveaux métiers de la donnée, notamment des data scientists et data engineers. Les techniciens sous-officiers qui rejoignent l’ESIOC sont formés dans les écoles de formation des spécialités du numérique du ministère des Armées (MINARM). Accessibles dès l’obtention du baccalauréat, ces écoles dispensent une formation initiale, qui permet aux meilleurs de choisir l’ESIOC en première affectation.

Ces militaires sont ensuite formés en interne et via des stages spécifiques, pour atteindre progressivement le niveau requis à leur poste. Pour les officiers et cadres civils, des candidats diplômés sont recherchés, avec ou sans expérience préalable en entreprise. Le lieutenant-colonel Julien, commandant l’ESIOC, déclarait en ce sens : « Tous les métiers de l’informatique sont représentés à l’ESIOC et au meilleur niveau, ce qui est unique au MINARM. La synergie entre les équipes est systématiquement recherchée, et multiplie la performance et la robustesse des systèmes que l’escadron produit, administre et défend, au bénéfice des opérations aériennes ». Vous êtes intéressé par les métiers de l’ESIOC ? Rendez-vous dans le CIRFA le plus proche ou sur le site devenir-aviateur.fr.

Pour en savoir davantage sur l’Escadron des systèmes d’information opérationnels et de cyberdéfense, la rédaction vous propose un article disponible via ce lien.