10/05/2023
Durant deux semaines d’exercice, les armées de l’air française et grecque ont pu renforcer leur coopération historique au travers de missions conjointes.
Si l’exercice « Iniochos 2023 » vise à confronter les équipages de Rafale à des scénarios complexes et réalistes, il a également pour objectif d’entretenir le lien avec les pays partenaires. La présence de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) dans le Péloponnèse a notamment permis des échanges privilégiés entre les Aviateurs français et les militaires de l’Hellenic Air Force (armée de l’air grecque). « “Iniochos” est un exercice organisé par les Grecs. L’objectif est d’apprendre à mieux se connaître entre nations afin d’être capables, en cas de nécessité, d’assurer une opération aérienne conjointe. Nous évoluons régulièrement aux côtés de nos homologues grecs, notamment lors du Tactical Leadership Programme (TLP). En réalité, nos méthodes de travail sont très proches. La coopération passe également par le partenariat industriel, concrétisé par l’acquisition du Rafale par l’Hellenic Air Force », partage le commandant Pierre, commandant du détachement français.
Un lien au long cours
« Nous entretenons un lien fort avec la France depuis de nombreuses années. Nous pourrions même remonter à la guerre d’indépendance grecque de 1822. Au fil des années, nous avons évolué conjointement avec l’armée de l’Air française et avec Dassault Aviation. Et ce, du Mirage F1 au Rafale. Aujourd’hui, nous volons sur les mêmes avions et nous reconnaissons le savoir-faire technique des Aviateurs français. Ce partenariat s’illustre notamment au travers d’exercices communs à l’image d’“Iniochos” ou encore de “Skyros” », confie le lieutenant-colonel Théo, pilote de Rafale grec et commandant du 332 th All Weather Squadron. C’est d’abord sur Mirage 2000 que cet officier supérieur de l’Hellenic Air Force fait ses armes. En 2021, ce dernier se rend en France sur la base aérienne (BA) 118 de Mont-de-Marsan pour y suivre une instruction sur Rafale. « Nous connaissons bien l’armée de l’Air et de l’Espace et avons des méthodes de travail similaires. C’est un véritable plaisir de recevoir les Aviateurs français chez nous », conclut-il.
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