Les Ambassadeurs parachutistes s’entraînent au Maroc

C’est la troisième fois qu’ils foulent la terre marocaine. Depuis 2020, les Ambassadeurs parachutistes de l’armée de l’Air et de l’Espace (APAAE) réalisent des entraînements à Beni Mellal, au sein du Parachute Airclub. Adeptes de la voile contact ou encore, pour certains, de l’atterrissage de précision, ces Aviateurs révisent leurs gammes au pied du massif de l’Atlas.

Ayant vocation à préparer la saison à venir, cet entraînement pourrait être décrit comme une remise en condition opérationnelle. Avec, en moyenne, six sauts par personne et par jour, le but pour l’équipe est de gagner en aisance en vue de la nouvelle saison qui se profile. « Étant donné que la plupart des membres de l’équipe sont issus d’unités différentes, certains n’avaient pas sauté depuis le mois d’octobre. L’entraînement à Béni Mellal permet une remise en jambes tout en préparant nos différentes figures », partage l’adjudant-chef Thomas, capitaine de l’équipe.

Dans un premier temps, les évolutions se font par binômes. Les figures gagneront en complexité au fil des jours et seront amenées à rassembler un nombre grandissant de chuteurs. En amont de leurs sauts, les parachutistes de l’AAE réalisent des reconstitutions au sol, dans le but de coordonner leurs mouvements une fois dans les airs. Intitulée « musique », comme au sein de la Patrouille de France, cette phase de préparation mentale se résume en un enchaînement schématisé de mouvements.

Dans le viseur, une échéance : la première des Ambassadeurs, événement au cours duquel le chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace (CEMAAE) doit valider les démonstrations de l’ensemble des équipes de présentation de l’AAE, des APAAE à la Patrouille de France, en passant par le Rafale Solo Display (RSD), l’A400M Solo Display et l’Équipe de voltige.