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Les Forces aériennes stratégiques fêtent leurs 58 ans

13/10/2022

L’armée de l’Air et de l’Espace tient la posture de dissuasion sans interruption depuis le 8 octobre 1964.

Le 8 octobre 1964, pour la première fois, la France mettait en œuvre la dissuasion nucléaire avec le couple Mirage IV – C-135 et la bombe nucléaire AN 20. Depuis, les moyens ont été adaptés à l’évolution technologique, géopolitique et opérationnelle. Les Rafale B emportent désormais le missile nucléaire ASMPA, les avions ravitailleurs A330 Phénix succèdent aux vénérables C-135, les équipages des Forces aériennes stratégiques (FAS) sont devenus pleinement polyvalents et sont ainsi engagés dans tout le spectre des missions de l’armée de l’Air et de l’Espace, dans un cercle vertueux.

Depuis les trois bases à vocation nucléaire d’Istres, Avord et Saint-Dizier, ainsi que depuis les deux centres d’opérations de Taverny et Lyon, ce sont 2 200 Aviateurs aguerris qui sont chargés de la mise en œuvre de la composante permanente de la dissuasion nucléaire aéroportée.

La nécessité de s’entraîner à remplir la mission nucléaire dans les environnements les plus hostiles les positionne à la pointe des réflexions et des savoir-faire dans le combat de haute intensité.

Les FAS sont mobilisées par de nombreux projets qui les inscrivent dans les défis de la décennie : Command and Control (C2) du futur, engagement multimilieux et multichamps (M2MC), transformation numérique et combat de haute intensité.

La composante nucléaire aéroportée, avec la composante océanique dont elle est indissociable et complémentaire, représente la clé de voûte de la stratégie de défense française. Sans discontinuer, elle continue de pleinement remplir son rôle.

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Les FAS mobilisées dans les défis de la décennie

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Les FAS sont mobilisées depuis le 8 octobre 1964