Le SCH Bruno et le CNE Youness (athos 8)

Patrouille de France : du sport au quotidien

17/05/2023

Sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence, le sergent-chef Bruno est en charge de l’entraînement physique des neuf pilotes de la Patrouille de France. Il nous explique son métier.

Le sergent-chef Bruno est moniteur d'entraînement physique militaire et sportif (EPMS) sur la base aérienne 701 de Salon-de-Provence, base école et maison mère de la Patrouille de France. Affecté au service des sports, il s’occupe de la préparation physique des élèves officiers et entraîne quotidiennement les équipiers de la Patrouille de France. « C’est la première année que je réalise avec la Patrouille de France : je découvre un nouveau métier où je dois allier adaptation, rigueur et pédagogie », confie-t-il.

 

Le SCH Bruno, moniteur EPMS à la Patrouille de France
Le sergent-chef Bruno, moniteur EPMS à la Patrouille de France

Le travail de la sangle abdominale et des muscles posturaux est essentiel pour ces pilotes de chasse. Le sport leur permet ainsi de mieux encaisser les facteurs de charge. Pour cela, le sergent-chef Bruno retrouve deux fois par jour les neuf équipiers et adapte ses séances selon leur état physique et mental du moment. « Le matin, c’est le réveil musculaire », dit-il. C’est très chronométré. À 7 h 55, ils se rejoignent au gymnase : pour débuter leur journée, ils participent à une séance de renforcement musculaire de 20 minutes. Au programme : échauffement sur vélo, rameur, exercices au poids du corps (squats, abdominaux…), exercices avec du matériel (medecine ball, élastiques…). Après leurs deux vols quotidiens, les pilotes retrouvent le sergent-chef Bruno pour une séance de sport collectif : football, volleyball, … « Les sports collectifs leur permettent de libérer toutes frustrations ou tensions dues au vol mais surtout, entretiennent la cohésion », reprend le sergent-chef Bruno. La préparation mentale est aussi importante pour les équipiers. Ainsi, le sergent-chef Bruno organise de temps à autre des séances d’ORFA, méthode d’optimisation des ressources des forces armées. « Généralement, c’est en fin de journée, car il faut au minimum deux heures entre une séance d’ORFA et un vol, explique le sergent-chef. Cela permet aux pilotes de récupérer après de grosses semaines d’entraînement, ou de visualiser un futur vol. »

 

Aujourd’hui, le sergent-chef Bruno est pleinement intégré à l’équipe de la Patrouille de France. « Je vais aussi partir en déplacement avec eux et j’aurais peut-être la chance de faire mon premier vol en place arrière d’un des neuf Alphajet », conclut-il.

Entrainement matinal des équipiers

Entrainement matinal des équipiers

L'échauffement est primordial

L'échauffement est primordial

Parcours sportif en fin de journée

Parcours sportif en fin de journée