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Nouvelle semaine de stage de survie au combat avec le CFSS

17/02/2022

Du 14 au 18 février 2022, le centre de formation à la survie et au sauvetage (CFSS) a accueilli et embarqué un nouveau groupe de stagiaires personnel navigant pour un stage de survie au combat. 

Assurer la formation du personnel navigant et embarquer des armées dans le domaine de la survie en temps de paix et en temps de guerre, en tous milieux, voici le rôle du CFSS. Cette semaine, quatorze stagiaires ont donc pris part au stage de survie au combat. Celui-ci est l’un des derniers pour eux à réaliser afin d’être projetables sur les théâtres d’opérations.

 

Le calme avant la tempête

La formation débute par des cours théoriques sur la base aérienne (BA) 120 de Cazaux.  Les stagiaires s’imprègnent pendant deux jours des procédures OTAN à appliquer en cas d’éjection ou de crash sur un territoire hostile. Ils vont ainsi apprendre à se cacher en s’appuyant sur l’environnement dans lequel ils se trouvent, à utiliser le matériel prévu dans leur paquetage ou encore à progresser à travers un territoire hostile.

Les instructeurs du CFSS leur délivrent également la conduite à tenir en cas de capture, détention et d’interrogatoire. Avant de passer à la partie pratique, les quatorze stagiaires se familiarisent aussi avec la radio balise PRC112G qu’ils devront utiliser pour prendre contact avec les forces alliées. À l’issue, un massbrief a lieu comme s’ils étaient sur un théâtre d’opération. « Nous leur expliquons ce qu’ils vont devoir mettre en œuvre sur le terrain », indique le capitaine Jean-Dominique, chef du stage. 

 

L’heure de la restitution 

La nuit est tombée sur la BA 120. Les stagiaires sont embarqués dans un véhicule. Tous ont reçu un scénario pour les prochaines heures. Pour le lieutenant Grégoire, pilote de Mirage 2000 D, et le capitaine Dorian, pilote de Rafale B, il s’agit d’une éjection sur un territoire hostile. Ils vont recevoir par radio un point de localisation à rejoindre de la part des alliés. Toutefois, l’ennemi est présent, après quelques heures de marche, ils doivent réaliser une cache enterrée. 

L’objectif pour eux est de restituer les connaissances assimilées lors de la partie théorique du stage. Après une seconde nuit passée sur le terrain, ils seront récupérés par un groupe de récupération au sol afin d’être exfiltrés, par voie aérienne ou par voie terrestre. Le scénario va alors prendre une nouvelle tournure, les stagiaires seront capturés. Aux mains de l’ennemi, ils devront faire face à une période d’interrogatoire. Cette phase permet aux stagiaires de se préparer à la charge psychologique qu’ils pourraient endurer en cas de capture au combat. L’adjudant-chef Aurore, instructrice au CFSS, affirme d’ailleurs : « Même s’ils ont fait le stage il y a dix ans, en situation de crash réel, toutes ces procédures reviennent instantanément et à aucun moment, ils se retrouvent livrés à eux-mêmes, car ils connaissent toutes les étapes à réaliser pour s’en sortir. »

Stagiaires PN suivant un cours de survie au combat

Stagiaires PN suivant un cours de survie au combat

Stagiaires PN suivant un cours de survie au combat

Stagiaires PN suivant un cours de survie au combat

Stagiaires PN suivant un cours sur l'AK-47

Stagiaires PN suivant un cours sur l'AK-47

Stagiaires PN à l'abri dans une cache enterrée

Stagiaires PN à l'abri dans une cache enterrée

Stagiaires PN exfiltrés par voie terrestre

Stagiaires PN exfiltrés par voie terrestre