

Sommaire
- ORION 23 : LES RAFALE DE LA 4E ESCADRE DE CHASSE AU CŒUR DE L’EXERCICE
- ORION 23 : LA BASE AÉRIENNE 133 DE NANCY AU DÉFI DE LA HAUTE INTENSITÉ
- ORION 23 : L'ALSR, maillon essentiel de la prise de décision
- ORION 23: Un MAMBA et un Crotale NG déployés
- ORION 23 : l’AWACS au cœur des opérations pour détecter, contrôler, commander
- LE DRONE REAPER ET SON ÉQUIPAGE PARTICIPENT À L’EXERCICE « ORION 23 »
- ORION 23 : LA CSAR, UNE EXPERTISE DE L’ARMÉE DE L'AIR ET DE L’ESPACE
- ORION 23 : L’ESCADRON DE TRANSPORT 1/61 « TOURAINE » AU CŒUR DE L’EXERCICE
- ORION 23 : PORTRAIT DU CAPITAINE ANTOINE, OFFICIER RENSEIGNEMENT À LA 33E ESRA
- ORION 23 : OAP D’ENVERGURE POUR LE CPA 20 LORS DE « CORNAC 231 » À VOUZIERS
- ORION 23 : EXERCICE NRBC SUR LA BA 118
- ORION 23 : L’ARMÉE DE L’AIR ET DE L’ESPACE EN PREMIÈRE LIGNE
ORION 2023
LE DRONE REAPER ET SON ÉQUIPAGE PARTICIPENT À L’EXERCICE « ORION 23 »
De fin février à mi-mars, le Reaper et ses équipages de la 33e ESRA participent, depuis la base aérienne (BA) 709 de Cognac-Châteaubernard, à la phase 2 « Entrée en premier » de l’exercice "ORION".
Un rôle toujours aussi prépondérant pour le drone Reaper
Cette phase, qui se déroule dans la région Occitanie, a pour objectif de préparer et de conduire la phase de projection de puissance des forces en déployant dans un premier temps la Quick Reaction Force (QRF). Cette force inclut l’ensemble des composantes et des capacités des armées françaises dans tous les milieux (terre, mer, air, espace, cyber) et champs (information, électromagnétique) en menant une campagne aéromaritime d’entrée en premier dans un environnement contesté.
Le lieutenant-colonel Jennifer, commandant en second de l’escadron de drones 2/33 « Savoie », escadron Reaper leader sur « ORION 23 », déclare : « Cet exercice permet à la 33e ESRA (escadre de surveillance, de reconnaissance et d’attaque) de renforcer son expertise interarmées, d’ores et déjà acquise par près de dix ans d’expérience ininterrompue dans les opérations au Sahel (55 000 heures de vol et 181 frappes aériennes pour le drone Reaper et ses équipages au Sahel) et de valider ce modèle dans de nouvelles formes de conflictualités. La participation du Reaper à cet exercice permet également de renforcer notre interopérabilité et d’apprendre sur chacun de nos alliés et des autres armées (terre et mer) en termes de savoir-faire et de tactiques. »
Forte de 310 aviateurs, la 33e ESRA est la seule unité navigante au sein des armées à être équipée de drones moyenne altitude longue endurance (MALE) : le drone MQ9- Reaper.
La persistance, la discrétion et le renseignement en temps réel qu’offre le Reaper, ainsi que sa complémentarité avec les autres moyens aériens, apportent une vraie réactivité dans les opérations et un niveau d’action décisif.
L’expertise de l’armée de l’Air et de l’Espace dans le domaine de la reconnaissance mise en exergue par les capacités de l’avion multimission Reaper est un atout dans un exercice d’une telle ampleur.
Les missions se jouent au sein de l’équipage Reaper composé du cockpit de pilotage, comprenant le pilote et l’opérateur capteur, et du cockpit de renseignement qui comporte un officier renseignement et un interpréteur photos, sans oublier le travail des mécaniciens.
L’expertise du renseignement aérien
« L’expertise de la 33e ESRA dans le domaine du renseignement aérien est étroitement liée à son expérience opérationnelle au Sahel (60 % des résultats de l’opération Barkhane sont directement issus des analyses du Reaper) », précise le lieutenant-colonel Nicolas, commandant de l’ED 2/33 « Savoie ».
Bien que son socle de missions demeure orienté vers le renseignement, la capacité du drone Reaper à tirer des bombes guidées laser GBU-12 accélère la boucle décisionnelle. À l’été 2023, il emportera le pod ROEM (renseignement d’origine électromagnétique) visant à offrir des capacités de détection accrues à des fins de renseignement.
Initié dès 2021, ORION 2023 est un exercice majeur des armées françaises, dont la 2e phase débute le 21 février dans le sud de la France. Répondant à de nombreux objectifs de préparation opérationnelle, ORION 2023 permet un entraînement en interarmées et en multinational, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu’à la haute intensité. Réaliste et exigeant, l’exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, influence, lutte informationnelle).

LE DRONE REAPER ET SON ÉQUIPAGE PARTICIPENT À ORION 23
