

Sommaire
- ORION 23 : LES RAFALE DE LA 4E ESCADRE DE CHASSE AU CŒUR DE L’EXERCICE
- ORION 23 : LA BASE AÉRIENNE 133 DE NANCY AU DÉFI DE LA HAUTE INTENSITÉ
- ORION 23 : L'ALSR, maillon essentiel de la prise de décision
- ORION 23: Un MAMBA et un Crotale NG déployés
- ORION 23 : l’AWACS au cœur des opérations pour détecter, contrôler, commander
- LE DRONE REAPER ET SON ÉQUIPAGE PARTICIPENT À L’EXERCICE « ORION 23 »
- ORION 23 : LA CSAR, UNE EXPERTISE DE L’ARMÉE DE L'AIR ET DE L’ESPACE
- ORION 23 : L’ESCADRON DE TRANSPORT 1/61 « TOURAINE » AU CŒUR DE L’EXERCICE
- ORION 23 : PORTRAIT DU CAPITAINE ANTOINE, OFFICIER RENSEIGNEMENT À LA 33E ESRA
- ORION 23 : OAP D’ENVERGURE POUR LE CPA 20 LORS DE « CORNAC 231 » À VOUZIERS
- ORION 23 : EXERCICE NRBC SUR LA BA 118
- ORION 23 : L’ARMÉE DE L’AIR ET DE L’ESPACE EN PREMIÈRE LIGNE
ORION 2023
ORION 23 : EXERCICE NRBC SUR LA BA 118
Le mercredi 8 mars 2023, un exercice NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique) a été organisé au sein de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan pour l’exercice « Orion 23 ».
Un contexte bien défini
Pour cet exercice NRBC, un scénario est donné. Un drone survole Mont-de-Marsan. La présence de ce dernier déclenche une alerte qui active la mise en place d’un poste de commandement de crise, dit « PC Crise ». Quelques minutes plus tard, le drone déverse des agents chimiques sur un Rafale au parking. Des mécaniciens à proximité sont malheureusement touchés.
Un drone déverse des agents chimiques sur le Rafale de la BA 118
Une mission est alors définie : abattre le drone. Les blessés doivent être secourus, le pilote et le copilote doivent, quant à eux, être extraits de l’avion de chasse tout en veillant, d’une part, à ne contaminer aucune personne extérieure de la zone impactée et, d’autre part, à garder le reste de la base en sécurité.
Le pilote du Rafale dans la zone contaminée après avoir été extrait de l'avion
Une coordination interservices et interalliée performante
La mise en œuvre de cet exercice vise à entraîner les unités spécialisées telles que l’escadron de sécurité incendie et de sauvetage (ESIS), l’escadron de protection (EP) ou encore la brigade de gendarmerie de l’air (BGA) au domaine NRBC.
Il permet en outre aux différents acteurs de la 30e escadre de chasse (pilotes, mécaniciens, et opérateurs de défense sol-air) de s’exercer à travailler dans un contexte dégradé et de poursuivre leurs missions dans un cadre à risques NRBC, équipés de tenues spécialisées S3P (survêtement de protection NBC à port permanent) et d’un masque ARF (appareil respiratoire filtrant). Cet exercice a pour finalité d’habiliter ces acteurs à la poursuite de missions opérationnelles quelles que soient les conditions.
Les militaires de la 30e escadre de chasse en tenue S3P et masque ARF
L’ESIS, le GrIN (groupe d’intervention neutralisation – enlèvement – destruction des explosifs) et l’antenne médicale de la base aérienne 120 de Cazaux ont également participé à l’exercice afin de permettre un croisement des compétences.
Dans le cadre des accords franco-belges, la composante air de l’armée belge (2e wing tactique de Florennes) était, elle aussi, intégrée au dispositif de l’ESIS dans le but de partager son expérience dans les procédures de délimitation de zone contaminée et d’extraction de pilotes.
Cette coopération, qu’elle soit interservices ou interalliée, permet aux militaires d’améliorer leur interopérabilité.
Initié dès 2021, “ORION 2023” est un exercice majeur des armées françaises, dont la 2e phase débute le 21 février dans le sud de la France. Répondant à de nombreux objectifs de préparation opérationnelle, “ORION 2023” permet un entraînement en interarmées et en multinational, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu’à la haute intensité. Réaliste et exigeant, l’exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, influence, lutte informationnelle). |