

Sommaire
- ORION 23 : LES RAFALE DE LA 4E ESCADRE DE CHASSE AU CŒUR DE L’EXERCICE
- ORION 23 : LA BASE AÉRIENNE 133 DE NANCY AU DÉFI DE LA HAUTE INTENSITÉ
- ORION 23 : L'ALSR, maillon essentiel de la prise de décision
- ORION 23: Un MAMBA et un Crotale NG déployés
- ORION 23 : l’AWACS au cœur des opérations pour détecter, contrôler, commander
- LE DRONE REAPER ET SON ÉQUIPAGE PARTICIPENT À L’EXERCICE « ORION 23 »
- ORION 23 : LA CSAR, UNE EXPERTISE DE L’ARMÉE DE L'AIR ET DE L’ESPACE
- ORION 23 : L’ESCADRON DE TRANSPORT 1/61 « TOURAINE » AU CŒUR DE L’EXERCICE
- ORION 23 : PORTRAIT DU CAPITAINE ANTOINE, OFFICIER RENSEIGNEMENT À LA 33E ESRA
- ORION 23 : OAP D’ENVERGURE POUR LE CPA 20 LORS DE « CORNAC 231 » À VOUZIERS
- ORION 23 : EXERCICE NRBC SUR LA BA 118
- ORION 23 : L’ARMÉE DE L’AIR ET DE L’ESPACE EN PREMIÈRE LIGNE
ORION 2023
ORION 23 : L’ARMÉE DE L’AIR ET DE L’ESPACE EN PREMIÈRE LIGNE
Initié dès 2021, « Orion 2023 » est un exercice majeur des armées françaises dont la 4e phase débute ce lundi 17 avril 2023. En première ligne : les unités de l’armée de l’Air et de l’Espace
L’heure de la phase finale de l’exercice a sonné. Lancé en mai 2022 et rythmé de phases de planification opérationnelle, d’entrée en premier et de travaux civilo-militaires, l’exercice « Orion 23 » entre dans sa quatrième phase : une opération d’envergure conjuguant une campagne aérienne complexe et un engagement d’une division terrestre. Cet entraînement interarmées en contexte multinational, allant jusqu'à la haute intensité, n’a encore jamais été réalisé. Au rendez-vous, l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) s’apprête à engager la plupart de ses capacités, tout en poursuivant les missions opérationnelles qui lui sont confiées, à savoir, notamment, la posture permanente de sûreté, la dissuasion nucléaire et les opérations extérieures.
Les moyens déployés par l’AAE
Dès le 17 avril, les escadrons de chasse, de transport, de défense sol-air ou encore les centres de détection et de contrôle sont sur la brèche.
Le pilote et son co-pilote à bord d'un avion de transport lors de l'exercice "Orion 23"
Les Aviateurs se tiennent prêts à intervenir pour freiner l’offensive ennemie puis acquérir la supériorité aérienne, préalable au déploiement des forces terrestres en zone contestée.
Véritables outils de combat, les bases aériennes engageront leurs aéronefs et leurs Aviateurs depuis leurs propres plateformes. Équipages de chasse et de transport, hélicoptères, drones, opérateurs de défense sol-air, commandos parachutistes ou encore contrôleurs aériens… Au total, une vingtaine d’unités opérationnelles seront engagées jusqu’au 5 mai 2023 pour cette quatrième phase de l’exercice « Orion 23 ».
Des systèmes d'armes sol-air en cours de déploiement
La planification d’un exercice de haute intensité
Combats aériens, frappes dans la profondeur, projection de forces, protection de la division terrestre et des emprises à haute valeur… Pendant trois semaines, ce sont 50 raids aériens qui vont s’enchaîner de jour comme de nuit, essentiellement sur trois zones d’entraînement (Massif central, Nord-Est et Sud-Ouest). Cette campagne aérienne complexe sera menée depuis la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan et fera la part belle aux opérations aériennes d’envergure (COMAO, Composite Air Operation) internationales, avec notamment la participation de Rafale indiens, prenant part pour la première fois à l’exercice bilatéral « Volfa » intégré dans « Orion 23 », de Mirage 2000-5 grecs, de F-18 espagnols, d’Eurofighter 2000 et de Tornado allemands ainsi que de chasseurs des délégations américaine, britannique, italienne et néerlandaise.