ORION 23 : LES RAFALE DE LA 4E ESCADRE DE CHASSE AU CŒUR DE L’EXERCICE

De février à mai 2023, la 4e escadre de chasse participe à l’exercice « ORION 23 » contribuant à la préparation opérationnelle des forces françaises dans un cadre interarmées et interallié.

Cet exercice de préparation opérationnelle des forces françaises dans un cadre interarmées et interallié implique de façon coordonnée tous les milieux et champs de conflictualité.

Lors de la deuxième phase de l’exercice du 21 février au 11 mars, l’objectif est de démontrer la capacité des armées à planifier et à conduire une opération d’entrée en premier sur un théâtre d’opérations. Le but étant de maîtriser l’intégration des effets, la projection de force et le combat de haute intensité dans un environnement multimilieux et multichamps. Cette deuxième phase de l’exercice « ORION 23 » permet le renforcement des aptitudes interarmées comme les opérations amphibies, aéroportées et de projection de puissance dans une manœuvre globale.

Dans ce cadre, les Rafale B de la base aérienne 113 de Saint-Dizier ont été déployés. La participation des équipages de la 4e escadre de chasse s’est articulée autour de raids aériens complexes, menés de jour comme de nuit, durant lesquels toutes les dimensions d’une opération aérienne de haute intensité ont été abordées dans un contexte de déni d’accès. L’intensité de l’exercice participe directement à son réalisme. Le déploiement d’une force adverse, armée par des unités françaises et alliées, témoigne du niveau élevé de préparation au combat et de l’expertise détenue par l’armée de l’Air et de l’Espace dans un contexte interarmées et interallié. Cela démontre la capacité française à s’engager en coalition comme nation-cadre.

Initié dès 2021, « ORION 2023 » est un exercice majeur des armées françaises, dont la 2e phase débute le 21 février dans le sud de la France. Répondant à de nombreux objectifs de préparation opérationnelle, « ORION 2023 » permet un entraînement en interarmées et en multinational, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu’à la haute intensité. Réaliste et exigeant, l’exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, influence, lutte informationnelle).