

Sommaire
- ORION 23 : LES RAFALE DE LA 4E ESCADRE DE CHASSE AU CŒUR DE L’EXERCICE
- ORION 23 : LA BASE AÉRIENNE 133 DE NANCY AU DÉFI DE LA HAUTE INTENSITÉ
- ORION 23 : L'ALSR, maillon essentiel de la prise de décision
- ORION 23: Un MAMBA et un Crotale NG déployés
- ORION 23 : l’AWACS au cœur des opérations pour détecter, contrôler, commander
- LE DRONE REAPER ET SON ÉQUIPAGE PARTICIPENT À L’EXERCICE « ORION 23 »
- ORION 23 : LA CSAR, UNE EXPERTISE DE L’ARMÉE DE L'AIR ET DE L’ESPACE
- ORION 23 : L’ESCADRON DE TRANSPORT 1/61 « TOURAINE » AU CŒUR DE L’EXERCICE
- ORION 23 : PORTRAIT DU CAPITAINE ANTOINE, OFFICIER RENSEIGNEMENT À LA 33E ESRA
- ORION 23 : OAP D’ENVERGURE POUR LE CPA 20 LORS DE « CORNAC 231 » À VOUZIERS
- ORION 23 : EXERCICE NRBC SUR LA BA 118
- ORION 23 : L’ARMÉE DE L’AIR ET DE L’ESPACE EN PREMIÈRE LIGNE
ORION 2023
ORION 23 : PORTRAIT DU CAPITAINE ANTOINE, OFFICIER RENSEIGNEMENT À LA 33E ESRA
Le capitaine Antoine, qui a rejoint l’armée de l’Air et de l’Espace en 2010, participe à l’exercice de grande ampleur ORION 23 en tant qu’officier renseignement à la 33e ESRA.
Un parcours ascendant
Titulaire d’une licence professionnelle en électronique et informatique industrielle, Antoine débute dans l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) comme sous-officier mécatronicien sur la base aérienne (BA) 942 de Lyon.
Bien qu’il s’épanouisse dans ses fonctions de sous-officier, il aspire à plus de responsabilités et décide donc de s’orienter vers une carrière d’officier en bénéficiant de l’escalier social que permet l’AAE. En 2014, il présente donc le concours de l’École de l’air et de l’espace sur titre pour devenir officier renseignement. Les deux années de formation intenses qui s’ensuivent lui permettent d’obtenir un master 1 en imagerie numérique, puis, il suit une spécialisation d’officier renseignement interprète analyste d’un an à Strasbourg.
L’aboutissement d’une formation
À l’issue de ses trois années de formation, le capitaine Antoine obtient son premier choix : devenir coordinateur tactique sur drone Reaper au sein de la 33e escadre de surveillance, de reconnaissance et d’attaque (ESRA) de la BA 709 de Cognac-Châteaubernard. Ce poste correspond tout à fait à ses aspirations. Il représente « une place royale » au cœur de l’activité opérationnelle et une rare opportunité d’intégrer un équipage.
Le capitaine Antoine analyse les menaces et briefe le personnel navigant avant la mission. Il fait partie intégrante de l’équipage et de la mission et délivre son expertise tout au long de celle-ci. Il est l’interface entre les membres de l’équipage du Reaper et le centre de commandement. Il est en charge de mener la mission renseignement en temps réel. Pour cela, il oriente les capteurs du Reaper sur les points d’intérêt et apporte une première analyse des informations recueillies en temps réel, aux autorités décisionnaires. Il est en mesure de les informer à tout moment de l’évolution de la situation tactique et d’apporter au niveau opératif des « images preuves » analysées.
Sa mission dans le cadre de l’exercice ORION 23
Engagé dans l’exercice hors norme ORION 23, le capitaine Antoine affirme que pour lui, les missions ne sont pas différentes de ses missions d’entraînement. Son équipage et lui s’entraînent au quotidien dans un environnement complexe afin de faire face à n’importe quel type de conflit. De plus, l’utilisation de l’anglais dans les échanges d’informations facilite la communication avec les pays alliés.
Le capitaine Antoine espère continuer à évoluer au sein de la 33e ESRA qui met en œuvre les drones Male (Moyenne altitude longue endurance) MQ-9 Reaper au rythme de la modernisation et de l’évolution des systèmes qui ne cessent de se développer.
Initié dès 2021, ORION 2023 est un exercice majeur des armées françaises, dont la 2e phase débute le 21 février dans le sud de la France. Répondant à de nombreux objectifs de préparation opérationnelle, ORION 2023 permet un entraînement en interarmées et en multinational, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu’à la haute intensité. Réaliste et exigeant, l’exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, influence, lutte informationnelle). |
