Marie, apprentie qualité et Caroline, chef de département à l’AIA d’Ambérieu

09/05/2023

À l’AIA d’Ambérieu-en-Bugey, Caroline, chef du département qualité, est la tutrice de Marie, étudiante en master 2 manager qualité sécurité environnement, mais aussi réserviste de la Marine nationale.

Votre parcours ?


C. : Ingénieure en mathématiques appliquées et informatique de formation, j’ai une carrière tournée vers l’industrie. J’ai commencé en tant qu’ingénieure planification dans l’industrie pharmaceutique, puis j’ai poursuivi comme chef de projet informatique dans un groupe industriel de la métallurgie du cuivre pendant 10 ans. C’est en 2015 que je suis arrivée à l’AIA, sur le volet supply chain, notamment pour accompagner l’externalisation de la fonction logistique. Après une réorganisation interne, je suis passée au département qualité en 2017, où j’ai découvert un nouveau métier !


M. : Après un bac ES et un DUT qualité, logistique industrielle et organisation (QLIO) à Roanne, j’ai validé une licence professionnelle qualité hygiène santé sécurité environnement (QHSSE) à Roanne, que j’ai poursuivi avec un Master manager qualité sécurité environnement (QSE), en alternance au département qualité de l’Atelier industriel de l’aéronautique d’Ambérieu-en-Bugey.


Votre métier ?


C. : Je suis le chef du département qualité (DQ) qui a deux missions principales : la qualité interne au profit de nos clients et la qualité des fournisseurs.


En interne, notre objectif est d’accompagner la production de l’AIA pour que celle-ci soit conforme
aux contrats avec nos clients (les forces armées) et qu’elle réponde aux normes et aux règlements qualité et navigabilité, en termes de maintenance, de fabrication et de conception.


Dans ce cadre, nous prenons en compte les réclamations clients qui nous remontent des forces : à la réception d’un compte-rendu de fait technique (CRFT), nous mettons en œuvre des actions immédiates pour stopper l’hémorragie, puis pour traiter le problème. Nous recherchons les causes pour en comprendre l’origine, corriger l’anomalie et faire en sorte que cette problématique ne se reproduise pas.


En interne, le rôle du DQ est également de maintenir le système de management de l’AIA et de garantir une cohérence d’ensemble sur des sujets plus ou moins transverses: partage des objectifs, des cibles et mesures associées, traçabilité, maîtrise des compétences et de la connaissance.


Côté fournisseurs, le rôle du DQ est de garantir que ce que l’AIA reçoit est conforme en délai et en qualité produit, grâce à la mise en œuvre de contrôles, d’un suivi et d’un accompagnement éventuellement complétés d’audits qualité.

M. : Au sein du DQ, je mène une multitude de projets d’amélioration.


A mon arrivée en septembre 2021, j’ai dû construire de toute pièce une formation facteur humain. En effet, la qualité prescrit des normes et des règles, mais de nombreux facteurs, dont l’erreur humaine, viennent perturber le travail. Il s’agit donc de réduire ce facteur humain en sensibilisant les techniciens aux risques pour leur faire prendre conscience de leur rôle et en mettant en place des outils pour les réduire.


A partir de janvier 2022, j’ai accompagné le changement lié au lancement du contrat verticalisé « pièces et main-d’œuvre » sécurité sauvetage survie. Aujourd’hui, je suis responsable qualité de la 3S à part entière, incluant ce contrat PMO 3S.


Pourquoi l’apprentissage ?


M. : Dans le cadre de ma licence, mon alternance s’est fait uniquement en télétravail compte tenu du COVID. C’était loin d’être idéal. Depuis la rentrée 2021 à l’AIA, je peux réellement mettre en pratique les apprentissages scolaires et j’apprends énormément auprès de Caroline. J’ai un modèle de manager et je bénéficie de ses compétences et de nos échanges.


C. : Marie est un véritable soutien pour le DQ. Elle a une capacité de travail très importante et elle apporte un œil neuf avec des connaissances actualisées. Au-delà de cet apport théorique, avoir un apprenti m’oblige à une prise de recul et une certaine remise en question. C’est une autre approche du management car il faut plus d’accompagnement et de disponibilité pour la faire monter en compétences. Cela me permet également de mieux appréhender la génération des professionnels de demain : leurs forces, leurs difficultés, mais aussi leurs attentes. Il s’agit de faire converger nos enjeux pour que chacun trouve sa place, dans un intérêt mutuel , de trouver la meilleure composition possible, là où la quête de sens est primordiale. L’apprentissage est aussi du côté du tuteur !

Et la Réserve dans tout ça ?


C. : L’engagement de Marie dans la réserve lui a permis de s’intégrer et de s’adapter plus facilement au sein de l’AIA ! Ce n’est que du plus dans ses fonctions.

M. : Je me suis engagée dans la Marine nationale en tant que réserviste en 2018. Quand j’ai eu connaissance de l’offre d’alternance de l’AIA, j’ai foncé ! Car cela me permettait d’allier l’armée et ma vie professionnelle. Je savais que mon activité de réserviste serait bien accueillie.

Je suis maintenant second-maître et j’occupe les fonctions de : instructrice, responsable communication et maître de cérémonie au profit de la Préparation Militaire Marine (PMM) de Roanne. Je suis un peu le couteau suisse au profit de ce groupe de jeunes qui ont choisi de découvrir l’armée.


Le 12 avril dernier, j’ai enfin eu la chance de leur faire découvrir mon lieu de travail avec une visite de l’AIA !

Portrait croisé apprentie au département Qualité AIA-AB 01

Marie apprentie au département Qualité AIA-AB

Portrait croisé: Apprentie au DQ

Caroline, tutrice de Marie

Portrait croisé DQ

Marie, réserviste dans la Marine

Portrait croisé DQ

Marie apprentie au département Qualité AIA-AB

Marie, Réserviste dans la Marine

Marie, réserviste dans la Marine

Marie, réserviste dans la Marine