Pont aérien de la mission Aigle : fin d’un déploiement d’ampleur

21/03/2022

Dimanche 6 mars, un Antonov 124 atterrit sur la piste de l’aéroport de Constanta en Roumanie, à environ 200 km de la frontière ukrainienne.

Venus de la base aérienne 125 d’Istres, en sortent en file indienne une quinzaine de blindés légers de l’armée de Terre.

Le dernier gros porteur du pont aérien entre la France et la Roumanie a ainsi déposé les derniers matériels et militaires du Spearhead Bataillon de la Nato Response Force (NRF), force de réaction rapide de l’OTAN, sur la base de Constanta. Au terme de 25 rotations sur neuf jours effectuées entre la métropole et la Roumanie, tantôt sous le soleil frais de l’hiver, tantôt dans une bourrasque de neige, les 500 militaires se sont installés dans le camp français.

Afin de simplifier les rotations, les matériels ont embarqué dans les Antonov et l’A440M Atlas, les militaires dans les A330 et C-130, tous au départ d’Istres. Les munitions, quant à elles, ont été acheminées depuis Avord en C130-J. Un Casa de la base aérienne (BA) 105 d’Évreux avait également transporté les 20 précurseurs du détachement Harpon qui a, dès le 26 février, préparé le terrain pour accueillir deux jours plus tard les premières troupes.

Cette coordination aérienne de masse illustre la coopération interarmées de la mission Aigle, contribution de la France, nation cadre de la NRF en 2022, aux mesures de réassurance sur le flanc oriental de l’Europe.

© État-major des armées

Un C130 stationné sur l'aéroport de Constanta