AsterX 2021

AsterX - édition 2021

AsterX - édition 2021

AsterX est le premier exercice militaire spatial en Europe piloté par le Commandement de l’Espace (CDE) de l'armée de l'Air et de l’Espace, créé en 2020. Il s’est déroulé au Centre National d'Etudes Spatiales (CNES), à Toulouse, du 8 au 12 mars 2021.

« Vous êtes des combattants du spatial. » C’est ainsi que le Colonel Christophe Michel, directeur de l’exercice « AsterX 2021 » a terminé sa prise de parole pour le lancement de cette première édition. Toutes les unités opérationnelles du CDE ont participé à l’exercice : le Centre de commandement et de contrôle des opérations spatiales (C3OS) de Paris, le Centre militaire d’observation par satellite (CMOS) de Creil, et le Centre opérationnel de surveillance militaire des objets spatiaux (COSMOS) de Lyon. Tous ont travaillé en plateau en étroite collaboration avec le CNES, l’industrie et les partenaires allemands et américains. Puisque, le renforcement des coopérations dans le domaine spatial, est un enjeu de premier ordre pour garantir un usage pacifique et responsable de l’espace et faire face aux menaces émergentes.

Cet exercice tactique et opératif très complet était centré autour de la surveillance de l’espace, du C2 et du maintien à poste des satellites. Le scénario, simulé mais réaliste, utilisé lors de l’exercice couvrait un champ très large de menaces sur l’ensemble de nos moyens spatiaux, démontant le haut niveau de technicité de l’armée de l’Air et de l’Espace, des armées françaises et du CNES dans le domaine spatial. L’exercice a mis en œuvre une plateforme de simulation opérationnelle innovante et inédite, réalisée en collaboration avec l’ONERA, le CNES et les industriels de défense. Ce simulateur allie une base de données composée de 10 000 objets spatiaux, 5 applicatifs opérationnels, la génération de 18 évènements spatiaux et une gestion du temps originale permettant de compresser 4 semaines réelles en 4 jours d’entraînement.

L’appellation « AsterX » n’a pas été choisie au hasard. Elle est une référence au premier satellite français lancé par une fusée Diamant. C’est également un clin d’œil au célèbre Gaulois représenté dans les bandes dessinées.