L'awacs lors d'AT 23

Lieutenant Blandine : chef du soutien technique de l’Awacs lors d’AT 23

09/11/2023

La lieutenant Blandine est chef du soutien technique (CST) de l’E-3F Awacs déployé lors d’Atlantic Trident (AT) 23. Explications.

Il ne faut pas moins de 30 mécaniciens déployés sur la base aérienne de Waddington pour que l’Awacs soit quotidiennement opérationnel. La lieutenant Blandine a pour mission de s’occuper de l’ensemble de ce personnel dédié à la maintenance de l’aéronef.

Scindés en deux équipes, la première s’occupe de la préparation de l’Awacs le matin. La seconde est quant à elle présente pour le retour de l’aéronef, et gère en cas des besoins les pannes. Elle est plus complète que celle prévue le matin, car elle comprend des spécialistes tel que les mécaniciens radars et calculs, dont la présence n’est pas nécessaire pour la mise en œuvre de l’aéronef. « Dans le cas d’une panne, s’il nous manque une pièce, je m’occupe des papiers en lien avec le coordinateur logistique de l’exercice pour la demande d’envoi d’une pièce sur la base aérienne de Waddington », explicite-t-elle.

Si lors d’AT 23, la lieutenant Blandine est pour la première fois CST pour l’Awacs, elle a eu l’occasion de réaliser cette mission en tant qu’adjointe lors d’un précédent exercice. Pour cette mission, elle a été en contact étroit avec les personnels de la Royal Air Force afin que les mécaniciens ne manquent de rien durant ces deux semaines de déploiement. « Nous avons travaillé avec eux pour être sûr qu’ils nous fourniraient tout ce dont nous aurions besoin : savoir ou garer l’aéronef, répondre aux besoins en carburant ou encore en oxygène pour l’appareil », détaille-t-elle.

Lors de son retour sur la base aérienne 702 d’Avord, la lieutenant Blandine reprendra son rôle d’adjointe du chef de la cellule E3. Elle travaille en effet sur la planification de la maintenance des E-3F Awacs. Au quotidien, cela se répercute sur les décollages, atterrissages et remises en œuvre hebdomadaires en ligne mais également sur la planification des maintenances programmées en base.

Toute une armée pour faire voler cet avion :

Les spécialités pour faire décoller l’Awacs sont diverses et variées. L’équipe de mécaniciens est ainsi composée de spécialistes « vecteurs », s’occupant notamment des moteurs, circuits de refroidissement, des freins, des ailerons, etc. Les « avioniques » sont chargés de la partie électronique du cockpit et de l’Awacs. Les « communications », gèrent comme leur nom l’indique les communications internes et externes à l’avion. Les « DTI » (détection traitement de l’information) sont scindés en deux sous-spécialités : les « Radar » travaillant sur la partie des ondes émises par le radar, et les « calculs » collectant ces données et les transformant afin de les transmettre sur les écrans dans l’aéronef au personnel embarqué. Les « structures » sont présents pour réparer tout impact sur la structure de l’Awacs. Les « servitudes » ont pour mission la gestion du matériel d’environnement. Les « teams managers » s’occupent quant à eux des deux équipes prévues chaque jour et attestent que l’avion est en mesure de repartir en vol.

Ltt Blandine CST Awas lors d'AT 23