25/07/2022
Construit entre 1970 et 1971, le radar ARES implanté sur le site du Langenberg a été confié à la base aérienne (BA) 901 de Drachenbronn en 1971, et mis en service opérationnel en 1972. Capteur de détection tridimensionnel haute et moyenne altitude à longue portée, il permettait la surveillance de l’espace aérien de toute la région Nord-Est, dans le cadre de la posture permanente de sûreté (PPS).
Suite à la restructuration de la BA 901 en EAR 901 en 2015, et à la fermeture définitive du centre de détection et de contrôle (CDC) 05.901 en juin 2018, le radar de Drachenbronn a été soutenu par l’escadron des systèmes d’information et de communications aéronautiques (ESICAéro) 1J.901. Cette unité a ensuite été transformée en antenne SICAéro 1J.901, et rattachée à l’ESICAéro 1J.133 de Nancy le 1er novembre 2019.
Après 50 années de fonctionnement et plus de 150 millions de tours au service de la défense aérienne du territoire français, le radar ARES de Drachenbronn a été définitivement mis à l’arrêt le lundi 18 juillet. Cette mise à l’arrêt a été effectuée en présence du capitaine Patrick, commandant de l’ESICAéro 1J.133 « Donon », et du major Christian, chef de l’EAR 901. À cette occasion, un ordre du jour signé du général Laurent Lherbette, commandant les Forces aériennes, a été lu pour rendre hommage au « travail accompli par ce doyen de la détection et par toutes les générations d’Aviateurs qui l’ont mis en œuvre afin de fournir en permanence la situation aérienne générale, garante de l’intégrité territoriale et de l’autonomie stratégique de notre pays ».
Les radars ARES seront à terme remplacés par des radars militaires de très haute technologie, tels que le radar mobile GM (Ground Master) 400. Ces radars permettront une meilleure détection et couverture radar à basse, moyenne et haute altitudes, ainsi qu’une plus grande durabilité.