Commémorations du 11 Novembre : témoignages d’Aviateurs

Découvrez les témoignages d’Aviateurs héritiers des traditions de leurs ainés de la seconde Guerre Mondiale qui participent aux cérémonies d’hommage.

Portrait de l'aspirant Guillaume de l'École de l'Air et de l'Espace

A l’occasion de la commémoration du 11 Novembre, découvrez le portrait de l’aspirant Guillaume, élève en première année à l’École de l’Air et de l’Espace. A la suite d’un double-master à l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques, il a intégré l’École de l’Air et de l’Espace en août 2021.

Tout comme ses camarades de première année, l’aspirant Guillaume est membre de la première unité décorée comme Compagnon de la Libération, l’Escadrille Française de Chasse n°1. Lors de leur arrivée au sein de l’EAE, les élèves de premières années reçoivent la fourragère, symbole de l’EFC1.  La promotion est alors garante des traditions de l’escadrille. A l’issue de leur première année, les membres de l’unité remettent à leur tour la fourragère à la promotion suivante, assurant ainsi la continuité des traditions de l’EFC1.

"Recevoir la fourragère a bien sur été un immense honneur pour moi.  Ayant fréquenté pendant longtemps le milieu militaire, cette cérémonie a définitivement marqué mon entrée dans l’armée de l’Air et de l’Espace, au sein de laquelle je m’épanouis totalement. Cette fourragère a été portée par des Aviateurs prêts à risquer leur vie pour la France, et dont certains ont d’ailleurs péri pendant la guerre. Pour moi, c’est donc une immense fierté de faire partie de l’EFC1, et j’espère être à la hauteur de l’héritage qu’on m’a transmis !

 

L'escadrille française de Chasse n°1

L’escadrille française de Chasse n°1 est une unité pour le moins historique. Formée à la suite de l’appel du 18 juin 1940, elle est initialement composée de six Aviateurs résistants. Ces pilotes décident en 1940 de rallier Londres par leurs propres moyens, et sont par la suite intégrés aux Forces françaises libres. L’EFC1 a comme particularité d’être la seule unité d’aviation à ne pas être sous les ordres de la Royal Air Force. Bien qu’équipée par des aéronefs britanniques, l’escadrille restera intégralement sous commandement français. Première unité à être décorée par l’ordre de la libération, l’EFC1 va remporter près de 17 batailles pendant la guerre. L’unité de chasse va particulièrement s’illustrer durant la bataille de Tobrouk en Lybie, où les pilotes français réussissent à vaincre l’aviation germano-italienne malgré leur infériorité numérique.   

Pendant les dernières années du conflit, l’escadrille est d’abord fondue dans le groupement de chasse Alsace, puis fini par disparaître progressivement. Ce n’est qu’en 2019 que le Colonel de réserve citoyenne Max Armanet et le général Modéré tentent de réactiver l’unité. Après l’accord de la ministre des Armées et du président de la République, l’EFC1 renait de ses cendres et est intégré à l’École de l’Air et de l’Espace. La promotion 2019 s’est donc vue remettre la fourragère emblématique de l’Escadrille, symbole de la reprise des traditions de l’EFC1 par l’École de l’Air.

 

Les missions de l’escadrille aujourd’hui

Les missions de l’EFC1 d’aujourd’hui diffèrent bien évidemment de celles de nos prédécesseurs. Intégrée à l’École de l’Air et de l’Espace, l’escadrille est en charge de former les nouveaux élèves qui souhaitent intégrer l’armée de l’Air et de l’Espace.  L’EFC1 accueille donc ces premières années, dont la provenance est assez variée.

Durant l’année, les élèves de l’EFC1 suivent une formation militaire, ou ils sont initiés au maniement d’armes, aux techniques de combat et à la topographie. En plus de cette enseignement militaire, l’École de l’Air et de l’Espace leur propose une formation académique, où les étudiants découvrent les aspects techniques du métier d’Aviateur. En parallèle de ces cursus, les élèves de l’EFC1 participent à une initiation au milieu aéronautique, avec notamment des premières expériences de vol en planeur.

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