06/04/2022
L’exercice « Frisian Flag » se déroule du 28 mars au 8 avril au Pays-Bas. Le capitaine Antoine, pilote de Mirage 2000D, réalise jeudi 7 avril sa première mission en tant que Mission Commander.
Le capitaine Antoine s’engage au sein de l’armée de l’Air et de l’Espace en mars 2011. Issu d’une promotion d’élèves officiers du personnel navigant (EOPN), il suit une formation standard et évolue sur TB10 sur la base aérienne (BA) 701 de Salon-de-Provence. Il rejoint ensuite Cognac et se forme sur Grob120 et Epsilon avant de commencer son apprentissage sur Alphajet à Tours puis à Cazaux. Après un passage à Orange où il prend en main le Mirage 2000, il est affecté sur la BA 133 de Nancy à l’escadron de chasse 1/3 « Navarre » en tant que pilote de Mirage 2000D.
Au fil des années, les qualifications s’accumulent. Il devient pilote de combat opérationnel, passe sous-chef de patrouille puis chef de patrouille. Lors du dernier exercice Tactical Leadership Program (TLP) à Albacete en Espagne, il obtient la qualification de Mission Commander (MC - chef de mission). « Le passage de qualification de MC lors de l’exercice TLP offre l’opportunité d’échanger avec les différentes nations présentes. Cela permet de standardiser nos procédures de préparation et d’exécution des missions et des débriefings », souligne le capitaine Antoine.
Présent à « Frisian Flag » sur la base aérienne de Leeuwarden depuis le début de l’exercice, le capitaine Antoine effectue le 7 avril 2022 sa première sortie aérienne en tant que Mission Commander avec les alliés présents lors de l’exercice. Dans les airs, deux équipes s’opposent : les red et les blue. Alors que les premiers jouent les acteurs d’un conflit, les blue représentent l’équipe réalisant l’Entry Force afin de freiner l’émergence dudit conflit. L’objectif pour ce pilote de Mirage 2000D est de coordonner les moyens alliés de son équipe blue.
Le capitaine Antoine partage son enthousiasme de participer à « Frisian Flag » : « C’est toujours intéressant de prendre part à un exercice à l’étranger. Nous cassons les routines françaises. Les procédures ici peuvent différer de celles de la France. Nous sommes amenés à travailler lors d’exercices ou sur certains conflits ensemble. Nous développons ainsi des langages et des méthodes de travail communs. »
