16/06/2023
Au sein de la Royal Air Force, le capitaine Robert est pilote de Typhoon. Depuis août 2021, il est détaché sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan au sein de l’escadron de chasse 3/30 « Lorraine ».
Engagé en 2008 dans la Royal Air Force, le capitaine Robert, surnommé « Bobby », a la volonté de devenir pilote de Typhoon. L’objectif atteint, il participe à de nombreuses opérations partout dans le monde. Au fil de sa carrière, il est affecté dans divers escadrons de la Royal Air Force. Il se porte alors volontaire pour réaliser un échange dans l’armée de l’Air et de l’Espace.
Appréhender cette future expérience
Si la langue anglaise est utilisée par les pilotes dans le monde entier, cela est largement différent pour la langue française. Bien que le capitaine Robert l’ait découverte pendant son enfance, il passe neuf mois dans une école militaire avec des enseignants français pour s’y familiariser davantage.
En mars 2021, le capitaine « Bobby » arrive à Mont-de-Marsan avec toute sa famille. « Lors de l’intégration, j’ai remarqué que nous avions d’innombrables similitudes entre unités de combat. Il y a eu beaucoup de travail pour s’habituer au Rafale. La qualité de formation a été impeccable. Il a été incroyablement facile de me sentir chez moi, dans une institution fière de la qualité de son travail », souligne le capitaine « Bobby ».
Du Typhoon au Rafale
Après avoir pris connaissance pendant un mois des aspects techniques du Rafale, il rejoint l’escadron de transformation sur Rafale à Saint-Dizier et apprécie ses premiers vols sur l’aéronef. En août, il retrouve ses futurs collègues du 3/30 et prend part aux missions, aux exercices et opérations extérieures de l’escadron. Dans quelques semaines il sera d’ailleurs déployé dans le cadre de l’opération Chammal.
« J’ai tiré de nombreux enseignements de cet échange. Si nous avons des différences culturelles qui doivent être préservées, dans le domaine militaire, nos objectifs sont les mêmes malgré nos méthodes de travail alternatives. Nous avons en commun la volonté d’atteindre l’objectif avec la même efficacité », raconte le capitaine Robert.
Si cette expérience est un chamboulement sur le plan professionnel et personnel, le capitaine Robert en retire déjà une grande satisfaction : « C’était formidable de piloter le Rafale. Je suis fier de l’escadron et de son histoire. Sur le plan opérationnel, il est plus que jamais important que les liens entre nos nations restent forts et continuent de se développer », conclut le capitaine « Bobby ».
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