Parrain de la BA 113

Antoine de Saint-Exupéry

 

Naissance : 29 juin 1900, Lyon (Rhône, France)

 

Décès : 31 juillet 1944 (à 44 ans), au large de Marseille (Bouches-du-Rhône, France)

 

Activité : Pilote (aviation militaire d'observation) , Poète, Romancier, Auteur de littérature d'enfance et de jeunesse, Essayiste, Écrivain, Journaliste

 

Grade militaire : Commandant

 

Conflit : Seconde Guerre mondiale

 

Distinctions :
Officier de la Légion d'honneur
Croix de guerre 1939-1945, palme de bronze
Prix Femina (1931)
Grand prix du roman de l'Académie française (1939)
Prix Hugo du meilleur roman court (Rétro Hugo 1944, décerné en 2019)
Mort pour la France (attribué en 1948)

 

Œuvres principales :
Vol de nuit
Le Petit Prince
Courrier sud
Terre des hommes
Lettre à un otage

En 1956, le colonel Gavoille, commandant de la BA 113 à cette époque, ancien compagnon d’armes et ami du commandant Antoine de Saint-Exupéry, choisit ce dernier comme parrain pour la BA 113. Le commandant Antoine de Saint Exupéry était le parrain de son fils. Saint Exupéry et Gavoille avaient opéré ensemble au sein du groupe de reconnaissance 2/33 depuis le terrain d’Orconte situé à 15 km de la Base aérienne actuelle.

Le commandant, né en 1900 à Lyon, était un écrivain, poète, reporter, mais également un aviateur reconnu.

En avril 1921, Saint-Exupéry débute son service militaire en tant que mécanicien au 2e régiment d’aviation de Strasbourg. La même année, il passe son brevet de pilote civil et par ce biais, est admis à suivre des cours de pilote militaire, dont il obtiendra le brevet en décembre 1921.

Reçu le 3 avril 1922 au concours d’Elève Officier de Réserve (EOR), il suit des cours d’entraînement à Avord, qu’il quitte pour la base aérienne de Versailles, en région parisienne. Le 10 octobre 1922, il est nommé sous-lieutenant, puis breveté observateur d’aviation en décembre de la même année. C’est également à cette période qu’il choisit son affectation au 34e régiment d’aviation, au Bourget.

En 1923, il est victime de son premier accident d’avion, suite à une erreur d’évaluation, sur un appareil qu’il ne maîtrisait pas. Malgré ce grave accident, qui lui a causé une fracture du crâne, il n’abandonne pas son projet d’entrer dans l’armée de l’Air.

En 1926, il est employé dans la compagnie Latécoptère (future Aéropostale), et rejoint l’aéroport de Toulouse – Montaudran pour effectuer du transport de courrier sur les vols entre Toulouse et Dakar. Fin 1927, il est nommé chef d’escale à Gap Juby au Maroc, avec pour mission d’améliorer les relations de la compagnie avec les dissidents maures, ainsi qu’avec les espagnols.

En 1936, il est envoyé comme reporter en Espagne pour couvrir la guerre civile. Il révèle alors les exactions commises par les républicains espagnols, ce qui alimentera son œuvre Terres des hommes, publiée en 1939. La même année, il sert comme capitaine dans l’Armée de l’Air, notamment dans un premier temps, comme instructeur à Toulouse – Francazal, au Bataillon de l’air 101. Il obtient ensuite sa mutation dans le Groupe aérien de reconnaissance 2/33. L’unité est initialement positionnée à Orconte, près de Saint-Dizier.

Il part en 1940 pour New-York, où il poursuit l’objectif de faire entrer en guerre les américains. Dès 1943, bien que considéré par les Alliés comme un pilote trop âgé pour les avions de combat, il reprend du service actif dans l’aviation en Tunisie grâce à ses relations et aux pressions du commandement français.

Au printemps 1944, le commandant en chef des forces aériennes en Méditerranée, le général américain Eaker l’autorise à rejoindre une unité combattante. Il retrouve le prestigieux groupe 2/33, alors basé à Alghero, en Sardaigne, avec le grade de commandant.

Enfin, il disparait tragiquement en vol le 31 juillet 1944, en mer au large de Marseille. Il obtient le statut de « Mort pour la France ».