« VOLFA » 2022 : clap de fin pour un exercice nouvelle génération

Lutte informationnelle, avions de chasse, cyber, forces spéciales, espace et transporteurs : toutes ces composantes ont travaillé main dans la main au cours de l’exercice « Volfa » nouvelle génération (NG). Au total, 1 130 heures de vol ont été effectuées, pour 557 sorties. Un record pour des missions incluant des actions sur d’autres champs de bataille. Sur Internet par exemple, la lutte informationnelle contre les fake news et les réponses aux attaques cyber ont tenu les participants en haleine, dans une ère qui s’ouvre à de nouveaux enjeux. Les satellites du Commandement de l’espace étaient quant à eux en alerte, prêts à observer et renseigner en tout temps, de la préparation à la conduite des missions.

Du top départ de l’exercice à son clap de fin, les participants ont pu évoluer au gré du scénario complexe qui avait été façonné par des experts du renseignement. Le rapport des Forces aériennes sur l’opération, publié le 4 octobre, donne le ton du scénario : « La coalition internationale passe à l’attaque. Malgré des mois de négociations, le Redland refuse de quitter le Greenland, territoire bluelandais envahi par les troupes de Marko Ramius. »

Les équipages ont pu enchaîner des missions offensives et défensives, permettant de regagner du terrain sur les troupes ennemies. Au terme de plusieurs raids aériens couvrant notamment la progression au sol des commandos de l’air, les forces de la coalition ont fini par neutraliser l’avancée redlandaise.

Au final, les 1 000 participants, mécaniciens, opérateurs de défense sol-air, contrôleurs, météorologues, pilotes de chasse, de transport, d’hélicoptère ou de drone, commandos de l’air et jusqu’aux spécialistes du soutien de l’opération « Volfa 22 » ont su s’adapter, innover et avoir un temps d’avance sur chaque étape d’un conflit multimilieux et multichamps. « Suite aux informations des services de renseignement français, une quinzaine d’appareils ont décollé de Mont-de-Marsan pour neutraliser l’instigateur du conflit, Marco Ramius lui-même, ainsi qu’un centre de transmissions relié à son état-major militaire : un double objectif atteint », relatait le dernier rapport « Volfa » en date du 14 octobre.

Les nations partenaires étaient réparties sur les bases aériennes 118 de Mont-de-Marsan, 120 de Cazaux pour les Etats-Unis et 125 d’Istres pour les Emirats Arabes Unis. Les détachements des huit nations participantes, ainsi que l’armée de Terre et la Marine nationale, sont maintenant rentrés sur leurs bases mères, en France, en Grèce, en Espagne, en Italie, au Portugal, au Canada, aux États-Unis et aux Émirats arabes unis.