15/06/2022
L’événement a eu lieu en présence du général adjoint au territoire national de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE), le général de division aérienne Louis Pena. Comme tous les sites nucléaires français, les BAVN doivent évaluer leur niveau de réaction et d’organisation face à une situation de crise, à l’aide d’entraînements réguliers.
Organisé conjointement par la préfecture du Cher, l’Autorité de sûreté nucléaire de Défense (ASND) et l’AAE, cet exercice de niveau 4 avait pour objectif de déclencher la mise en œuvre des plans d’urgence. Parmi ces plans, l’exercice permettait de simuler le plan d’urgence interne (PUI) et le plan particulier d’intervention (PPI), et de stimuler la capacité des cellules de crise à gérer des situations sous tension. « AIRNUC 2022 » a également permis de tester la communication entre les autorités civiles de la préfecture et l’AAE.
Un scénario catastrophe improbable, mais bien pensé pour entraîner les équipes, a été préparé. À 8h34, la sirène a retenti à la suite de la simulation d’un accident d’E-3F Awacs survenu pendant des opérations de dissuasion nucléaire menées par les Forces aériennes stratégiques (FAS). Pendant les deux jours consécutifs de cet exercice, le personnel de la base a été mobilisé afin de mettre en œuvre le PUI. De l’établissement des consignes et d’un périmètre de sécurité jusqu’à l’évacuation des blessés, chaque règle mise en place en amont a été respectée et contrôlée par l’équipe d’évaluation.
Comme le dernier exercice de ce type réalisé en 2015, « AIRNUC 2022 » a démontré que l’ensemble du personnel de la BA 702 d’Avord savait mettre à profit ses compétences spécifiques pour garantir en toutes circonstances la protection de la population et de l’environnement.