Avions de la Sécurité Civile de Nîmes

La Sécurité Civile de Nîmes sur le pélicandrome de la BA 106

07/06/2022

Du 9 au 13 mai, quatre Canadair de la base aérienne (BA) de la Sécurité civile de Nîmes ont stationné sur le pélicandrome de la BA 106 de Bordeaux-Mérignac.

Zone d’approvisionnement en eau et en additifs, le « pélicandrome » est une plateforme dédiée aux aéronefs de la Sécurité civile engagés dans la lutte contre les feux de forêt, tels que les Canadair et les Dash, appelés aussi « Pélicans ». Profitant d’une position géographique proche de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac et d’une quinzaine de plans d’eau de la région Sud-Ouest, le pélicandrome est ouvert 24h/24 et 7j/7.

Les équipages des quatre Canadair étaient composés en partie d’anciens pilotes de chasse de l'armée de l'Air et de l’Espace. Les Canadair, avions amphibies jaune et rouge, sont des aéronefs particulièrement autonomes, capables de se poser sur l’eau et d’en décoller. Ces appareils peuvent aussi se ravitailler en vol via la procédure de l’écopage, en frôlant la surface de l’eau sur environ 1 500 mètres. Comme chaque année, les équipages des Canadair se sont rendus sur la BA 106 de Bordeaux-Mérignac, afin de s’entraîner et de parfaire leurs connaissances sur la région Sud-Ouest, à l’approche de la période d’alerte du mois de juillet. Ils ont ainsi pu procéder à leur mise en condition opérationnelle : reconnaissance des différents points d’eau, entretien des pratiques en vol à basse altitude ou encore révision des différentes phases d’écopage et de largage. Cet exercice est devenu réel le mercredi 11 mai, puisque les Canadair ont dû intervenir sur une voiture enflammée sur l’autoroute près d’Auros. La situation a été rapidement maîtrisée.

Durant ces quatre jours d’exercice, nous avons rencontré le commandant de bord Pierre, ancien pilote dans l’armée de l’Air et de l’Espace, pour qui cette venue sur la BA 106 a été riche de sens. En effet, c’est pour lui une dernière étape avant de prendre sa retraite prévue à la fin de la période sèche (fin septembre 2022). « J’ai débuté ma carrière de pilote ici même, à l’escadron de chasse 4/11 "Jura" sur la BA 106. Ma passion pour les aéronefs a débuté grâce à l’avion emblématique qu’est le Jaguar, piloté par le parrain de la BA 106 le capitaine Michel Croci », a déclaré le commandant de bord. Ce dernier a quitté l’institution pour se reconvertir dans la Sécurité civile en 1999. « J’y ai retrouvé des valeurs qui me sont chères : la cohésion, l’esprit d’équipe et l’intégrité. J’ai eu une carrière bien remplie et suis heureux de pouvoir faire un retour en arrière sur ma première affection le temps de quelques jours », a-t-il ajouté.

À partir du 1er juillet 2022, c’est donc le savoir-faire, l'expertise et l'expérience de ces hommes qui seront sollicités pour accomplir des vols périlleux.

Canadair de la Sécurité Civile de Nîmes

La Sécurité Civile de Nîmes sur le pélicandrome de la BA 106

Membres de la Sécurité Civile de Nîmes devant un Canadair

La Sécurité Civile de Nîmes sur le pélicandrome de la BA 106