14 Juillet 2021

Comme chaque année, ce défilé est l’occasion de mettre en valeur ces Aviatrices et ces Aviateurs qui sont le moteur de l’armée de l’Air et de l’Espace, et de célébrer le lien Armée-Nation.

Défilé terrestre

École de formation des sous-officiers de l'armée de l'Air

Située sur la BA 721 « Adjudant Pierre Gémot » de Rochefort, l’École de formation des sous-officiers de l’armée de l’air (EFSOAA) a pour mission la formation militaire de tous les sous-officiers de l’armée de l’Air et de l’Espace. Chaque année ce sont plus de 6 000 élèves et stagiaires qui bénéficient de la formation de l’EFSOAA, dans les domaines de la maintenance aéronautique et de l’appui à la manœuvre aérienne. Reconnue comme pôle d’excellence dans le domaine de la formation, elle est responsable du cursus de tous les sous-officiers de l’armée de l’Air et de l’Espace, ce qui représente près de 60% de l’effectif total.

Formations initiales, de perfectionnement ou spécialisées, l’EFSOAA intervient tout au long du parcours professionnel des sous-officiers. Sa polyvalence en termes d’enseignements lui permet de dispenser des formations dans plus de dix métiers à dominante technique.
Creuset d’innovation, l’EFSOAA développe sur place des outils pédagogiques sur-mesure : grâce à un campus numérique, chaque élève peut se connecter à distance et avoir accès aux différents contenus pour réviser et tester ses connaissances.

Cette plateforme effective depuis 2018 s’est révélée particulièrement efficace et utile dans le contexte de la crise de la Covid-19.

Au total ce sont 113 élèves de l’EFSOAA qui défilent cette année.

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Le saviez-vous ?

Dans le cadre de la campagne nationale de vaccination, le troisième pôle militaire de vaccination (PMV) a ouvert ses portes à Mérignac le 29 avril 2021 avec pour objectif d’atteindre 1 000 doses administrées quotidiennement. Seize élèves de l’EFSOAA ont été mobilisés afin de réaliser des activités d’accueil pour les patients, de logistique et d’organisation administrative. L’engagement des élèves et la création de ce PMV sont représentatifs de l’effort collectif des Aviateurs dans le cadre de l’opération Résilience depuis le début de la pandémie, et du sens du service au profit de la protection des citoyens français qui les anime.

DP_14_Juillet_EFSOAAE (format pdf, 3.01 MB).

 


Base aérienne 118 de Mont-de-Marsan

La BA 118 « Colonel Rozanoff » est située à Mont-de-Marsan. Son activité débute en 1945 lorsque le Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) y est installé. Le 8 octobre 1964, elle fait entrer la France dans l’ère de la dissuasion nucléaire puisque la première alerte opérationnelle y est assurée grâce au Mirage IV.

La BA 118 contribue à l’ensemble des missions permanentes de l’armée de l’Air et de l’Espace, notamment :

  • la mission de protection de l’espace aérien national grâce à un centre de détection radar, des Rafale en alerte H24 et un escadron de défense sol-air équipé du système MAMBA ;
  • la mission de dissuasion, en accueillant certains moyens des FAS ;
  • la mission d’intervention immédiate, notamment grâce aux Rafale de la 30ème Escadre de chasse qui peuvent être engagés sans préavis pour réaliser des missions de reconnaissance, de supériorité aérienne ou d’attaque au sol à plusieurs milliers de kilomètres de la France.

Cette année défilent 73 Aviateurs de la BA 118. 

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Le saviez-vous ? 

Pour la première fois l’exercice « Atlantic Trident » s’est déroulé en France et en Europe du 17 au 28 mai 2021 sur la BA 118 de Mont-de-Marsan. Organisé conjointement par le Commandement des forces aériennes (CFA), l’United States Air Force, la Royal Air Force britannique et l’armée de l’Air et de l’Espace, les Aviateurs participant ont pu pendant deux semaines favoriser l’élaboration de procédures communes en cohérence avec la réalité d’un combat aérien. Haute intensité et interopérabilités étaient les mots d’ordre.

Cette préparation opérationnelle à haute valeur ajoutée permet de regrouper les forces alliées et les avions de combat de dernière génération puisqu’étaient présents des Lockhead Martin F-22 Raptor et F-35 A Lightning II américains, le F-35 Typhoon britannique et le Rafale de l’armée de l’Air et de l’Espace.
Ces trois armées de l’air font partie des seules nations à pouvoir mettre en œuvre, sans délai, une force aérienne conjointe.

Plus d'informations dans le dossier Atlantic Trident 21 en cliquant ici.

    


Escadron de défense sol-air 02.950 "Sancerre"

Cet escadron créé sur la BA 702 d’Avord le 12 septembre 1978 avait initialement comme patronyme l’Escadron de missiles sol- air 02.950. Il a ensuite été renommé Escadron de défense sol- air (EDSA) 02.950 « Sancerre » le 1er janvier 1987. Il reprend les traditions et l’insigne du « Diable rouge » de l’Escadron aérien 1/520. Depuis 1981, l’escadron est officiellement parrainé par la ville de Sancerre.

Les systèmes de défense sol-air Mamba et Crotale NG (nouvelle génération) concourent aux missions permanentes de protection assurées l’armée de l’Air et de l’Espace, tant sur le territoire national qu’en opérations extérieures. En dehors du territoire national, ils garantissent la protection directe des forces stationnées ou en mouvement pour laquelle l’EDSA d’Avord est référent. La lutte anti-drones aériens étant également une mission confiée aux EDSA, ils assurent la protection de plusieurs bases aériennes projetées.

Deux blocs défileront lors du 14 Juillet 2021. Mené par le véhicule du commandant d’unité et du porte-fanion des traditions de l’EDSA 02.950, le premier bloc représentera la section sol-air à courte portée avec deux unités d’acquisition et de tir (UAT) Crotale NG. Le second bloc quant à lui représentera la section sol-air de moyenne portée avec la formation suivante :

  • 1 chef de section SAMP MAMBA ;
  • 1 module d’engagement MAMBA ;
  • 1 module RADAR et interrogation IFF MAMBA ;
  • 4 modules de lancement terrestre MAMBA.
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Pompiers de l'Air

Le 30 juillet 1947, le ministère de l’air créait la spécialité « sécurité incendie ». Initialement en charge de la sécurité incendie des aéronefs et de leurs équipages, les pompiers de l’air n’ont cessé de développer des compétences et savoir-faire au fil des évolutions des aéronefs et des missions de l’armée de l’Air et de l’Espace. La brigade des pompiers de l’air (BPA) vient s’inscrire comme la 3ème brigade de pompiers militaires, après la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) et le Bataillon des marins-pompiers de Marseille (BMPM).

Si les pompiers de l’air détiennent des compétences communes avec les pompiers civils (secours à la personne, prévention incendie, lutte contre les feux de forêt), ils sont en mesure de mener d’autres interventions hautement spécialisées, jusqu’en première ligne sur les théâtres d’opérations. Les pompiers de l’air concourent à la mise en œuvre de la puissance aérienne. Protection incendie des aéronefs et des installations aéroportuaires, sécurité nucléaire ou protection nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC), sont autant de capacités indispensables à la tenue des contrats organiques et opérationnels de l’armée de l’Air et de l’Espace.

Les 20 escadrons que compte la BPA sont répartis à la fois en France et à l’étranger. À l’occasion du défilé du 14 Juillet 2021, plusieurs véhicules seront présentés :

  •  1 véhicule autorité accompagné de 2 véhicules de commandement ;
  • 2 véhicules d'intervention et d'incendie : 1 fourgon pompe tonne léger (FPTL) et 1 camion-citerne rural moyen (CCRM) ;
  • 1 véhicule intervention "Crash Fire and Rescue" ;
  • 2 véhicules NRBC des unités de décontamination et de commandement appelés "CERPE" et "NABOUCCO".
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Le saviez-vous ? 

Les pompiers aéronautiques militaires portent régulièrement assistance à la population, notamment dans le cadre de l’opération Résilience. Ils jouent notamment un rôle prépondérant dans la désinfection des aéronefs. Plus récemment, ils ont été mobilisés à l’occasion de la campagne de vaccination contre la COVID-19. En effet depuis un décret du 16 avril 2021, les pompiers de l’air titulaires de la qualification premiers secours en équipe de niveau 2 et à jour dans leur formation continue sont autorisés à vacciner.

       


Skyros

Au début de l’année 2021, l’armée de l’Air et de l’Espace a conduit la mission Skyros, en déployant 4 Rafale, 2 A400M Atlas et un A330 Phénix en Eurasie. Il s’agissait d’une première commune pour les trois fleurons de l’armée de l’Air et de l’Espace. Un raid opérationnel ambitieux mené à bien dans ce contexte de lutte contre la COVID-19, et ce grâce au strict respect des mesures sanitaires. Avec 15 300 kilomètres parcourus, ce 150 Aviateurs appuyés par des spécialistes des directions et services de toute la métropole qui, durant 17 jours, sont allés à la rencontre des partenaires de la France, veillant chacun à la stabilité et à la sécurité dans leurs régions. Partis de Djibouti, ils ont successivement fait escale en Inde, aux Émirats Arabes Unis, en Égypte et en Grèce.

Montée en moins de 4 mois, la mission Skyros a su se projeter vite et loin et permet de démontrer les capacités de projection de l’armée de l’Air et de l’Espace tout en renforçant son interopérabilité avec les nations hôtes en menant des entraînements conjoints de haut niveau. L’objectif en 2023 : 20 Rafale, 10 A330 Phénix en 48h à 20 000 kilomètres. D’ores et déjà l’armée de l’Air et de l’Espace a pu démontrer une nouvelle fois sa capacité de projection lors de la mission Heifara durant laquelle trois Rafale se sont rendus en moins de 40 heures en Polynésie française.

Pour mettre à l’honneur cette mission, un officier chef de dispositif défile, accompagné d’un drapeau de la BA 942 « Capitaine Jean Robert » de Lyon et de sa garde armée. Il y a également des blocs de 12 officiers et 48 sous-officiers et militaires du rang et 3 fanions d’unité pour compléter la représentation de cette mission lors du 14 Juillet 2021.

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Commandement de l'espace

Organisme à vocation interarmées relevant organiquement de l’armée de l’Air et de l’Espace, le Commandement de l’espace (CDE) créé en septembre 2019 se place au cœur de l’écosystème spatial français. Sur la base des compétences des différentes entités déjà existantes, le Centre militaire d’observation par satellites (CMOS) et le Centre opérationnel de surveillance militaire des objets spatiaux (COSMOS), et en s’appuyant sur l’expertise du Centre national des études spatiales (CNES), le CDE a pour objectif de mettre en œuvre la politique spatiale militaire et ce à travers trois grandes missions :

  • le renforcement des usages militaires actuels (observation, communications, recueil d’informations) ;
  • l’extension des capacités de connaissance de la situation spatiale ;
  • le développement d’une capacité d’action dans l’espace.

Lors du 14 Juillet 2021, 73 Aviateurs seront présents au défilé avec un porte-drapeau. De part et d’autre du dispositif on pourra ainsi retrouver les fanions des unités opérationnelles du CDE : celui du CMOS et celui du COSMOS.   

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Le saviez-vous ?

Le 28 janvier 2021, l’OTAN a retenu la proposition française d’accueillir à Toulouse un nouveau centre d’excellence exclusivement dédié à l’espace.
Situé en plein coeur du plus grand écosystème spatial d’Europe, ce centre d’excellence réalisera des travaux de doctrine, des formations, des exercices, des analyses et de la prospective de manière autonome, mais aussi avec le Commandement de l’espace puisqu’ils seront colocalisés.

Ce nouveau projet accueillera à partir de 2025 plus d’une quarantaine de spécialistes, à la fois Français et étrangers. Une initiative innovante qui s’inscrit pleinement dans la stratégie de l’OTAN, qui a déjà désigné une douzaine de centres d’excellence parmi ses pays membres, choisis pour leur expertise dans un domaine précis.

       


École de l'air

Créée en 1935, deux ans après l’armée de l’Air, l’École de l’air s’installe dans un premier temps au château de Versailles dans l’aile des petites écuries. Elle fait sienne la devise « Faire face » du capitaine Guynemer, pilote de chasse français tombé au combat en 1917. L’École de l’air rejoindra définitivement Salon-de-Provence en 1937.

Cette école forme tous les futurs officiers de l’armée de l’Air et de l’Espace dans les domaines stratégiques des drones, du cyber, de l’espace et des systèmes de commandement. Les futurs officiers reçoivent une formation de combattant et de chef militaire, une formation académique d’expert du milieu aéronautique et spatial, et une formation aéronautique avec la délivrance d’un premier brevet aéronautique de vol à voile.

L’école a pour vocation de s’adapter sans cesse aux évolutions de la société et de délivrer une formation en parfaite adéquation avec l’environnement dans lequel les officiers évolueront. Ainsi, l’École de l’air a la capacité de délivrer ses propres diplômes, dans des domaines très variés. Elle accroit également ses partenariats avec le monde universitaire, scientifique et militaire, à une échelle locale, nationale et internationale.

C’est également à l’École de l’air qu’est hébergé le Centre d’initiation et de formation des équipages drones qui œuvre notamment à la formation d’une partie des équipages Reaper et des télépilotes de drones légers.
L’École de l’air accorde aussi une attention particulière au savoir-être de ses futurs officiers. Plus que des connaissances, ce sont des valeurs éthiques et morales qui sont transmises, essentielles à la réussite de leur carrière, et ce à tous les niveaux de responsabilité. En ce sens, l’École de l’air abordent fièrement les valeurs de l’Escadrille Française de Chasse n°1 (EFC1), unité historique créée pendant la Seconde Guerre mondial ayant reçu le Croix de la Libération dès 1941 pour son engagement au service de la liberté, en particulier au siège de Tabrouk, dans la bataille de Crète, la campagne de Syrie et en Méditerranée.

Sous le commandement du Lieutenant-Colonel Sébastien Estève, Directeur général de la formation militaire à l’École de l’air, 135 élèves (dont 13 élèves étrangers) défileront lors de l’édition 2021 du 14 Juillet.

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