

Sommaire
- Mission AIGLE : les origines de la présence française en Roumanie
- Mission Aigle : Le système sol-air Mamba
- Sergent-chef Nadia, opératrice de surveillance aérienne du détachement Mamba
- Adjudant Mathieu, superviseur de la 3e dimension du détachement Mamba
- Lieutenant Ferdinand, opérateur principal de tir sur module d'engagement Mamba
- Caporal Baptiste, opérateur de défense sol-air
La permanence opérationnelle antiaérienne du flanc est de l’Europe
Lieutenant Ferdinand, opérateur principal de tir sur module d'engagement Mamba
Une centaine d’Aviateurs sont déployés en Roumanie au sein du détachement Mamba. Voici le portrait du lieutenant Ferdinand.
Le lieutenant Ferdinand est chef de section Mamba. En France, il encadre ses opérateurs dans leur mission de mise en œuvre de systèmes de défense sol-air lors de dispositifs particuliers de sûreté aérienne (DPSA), en créant des bulles de protection dans l'espace aérien d’événements majeurs culturels ou sportifs, comme la cérémonie du 14 Juillet, ou plus récemment comme la Coupe du monde de rugby par exemple.
Ici, à Capul Midia, où il opère pour la seconde fois depuis la projection du détachement, le lieutenant Ferdinand est opérateur principal de tir sur module d'engagement (ME) du système Mamba : « Nous sommes déployés ici pour protéger l’espace aérien de la Roumanie, mais aussi réassurer nos alliés de l’OTAN face à d'éventuelles menaces qui pourraient venir de la 3e dimension. »
Dans le ME, avec son opérateur secondaire de tir, son équipage a pour mission de veiller à ce que le module soit continuellement opérationnel en cas d’engagement de tir du module de lancement terrestre : « Nous sommes prêts en permanence, car nous sommes de faction. Il y a donc toujours un équipage veillant à ce que l'ensemble des modules soient capables d'opérer à 100 % de leurs capacités, et qui est prêt à assurer cette mission de défense. »
Au quotidien, l’équipage s’entraîne avec l’ensemble de la chaîne opérationnelle pour être paré à faire face à tout type de cas de figure : « On est prêts parce qu’on s'entraîne chaque jour, sur des scénarios réalistes, à surveiller et à bien analyser des situations qui pourraient être suspectes, que ce soit avec des avions simulés ou réels, et à repousser tout type d’attaque aérienne. »